"Faire tomber beaucoup de barrières" : de jeunes malentendants interprètent "La Marseillaise" à Berre-l'Etang
par La Provence
Ce projet d'inclusion regroupait un orchestre d'enfants entendants, de jeunes musiciens sourds appareillés et de chansigneurs pour interpréter l'hymne national. L'éducation musicale est-elle incompatible avec la surdité ? Face à cette question, Mikhaël Piccone, directeur du Forum de Berre et fondateur du Calms (Collectif des artistes lyriques et musiciens pour la solidarité), et Frédéric Isoletta, chef d'orchestre du conservatoire de Marseille, ont largement démontré que non. Ils avaient rassemblé mardi 4 juin, près de soixante enfants pour interpréter ensemble La Marseillaise. Inspirés par les Jeux olympiques et les valeurs d'inclusion et de partage véhiculées par le sport, ils ont créé ce rassemblement d'enfants sourds et d'enfants entendants autour d'un même projet. Sur l'esplanade Raymond-et-Lucie-Aubrac, les jeunes se sont prêtés à l'exercice d'un tournage pour réaliser un clip vidéo de l'hymne national. Ainsi, 47 enfants de l'orchestre à l'école étaient présents avec leurs instruments, accompagnés de six enfants de l'orchestre des Colibris du Calms. Cette formation mixte encourage des enfants sourds à jouer avec des enfants entendants et des musiciens professionnels. C'est Frédéric Isoletta qui les dirige, lui-même, père d'un enfant sourd, et qui relatait l'importance pour ces enfants qui possèdent des implants cochléaires - des appareils électroniques qui favorisent la réception des sons pour les personnes atteintes de surdité -, de pouvoir accéder à une éducation musicale.
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