Eyraud : "Rater Balotelli pour 1,5 millions d'euros, c'est une blague !"
par La Provence
Jacques-Henri Eyraud avait toujours refusé de s'exprimer au sujet de ce mercato. Et encore davantage en ce qui concernait le possible recrutement de la star italienne de l'OGC Nice, Mario Balotelli (27 ans). Après quasiment trois mois de discussions, le buteur de la Squadra Azzurra a finalement décidé de passer une saison de plus sous le maillot des Aiglons. Dans un entretien à paraître demain dans La Provence, le patron de la maison bleue et blanche est donc revenu sur le feuilleton de l'été 2018 et a notamment réagi aux propos de son homologue azuréen, publiés dans L'Équipe ("Mario était soi-disant sa priorité absolue mais l'OM l'a raté pour 1,5 million d'euros", a ironiquement glissé le président du club rouge et noir). "Rater Balotelli pour 1,5 million d'euros, c'est une blague ! Notre dernière proposition portait sur un contrat de trois ans. Autrement dit, 1,5M€, c'est beaucoup d'argent, mais bien peu à l'échelle de l'engagement financier que nous étions prêts à prendre", a notamment insisté "JHE". Très calme, sans animosité aucune, ce dernier a ensuite livré quelques détails sur les longues discussions qui ont jalonné ces trois derniers mois. "Mon sentiment est que l'entourage du joueur souhaitait plutôt un contrat court", a-t-il ainsi confié avant de rajouter : "L'arrivée de Balotelli à l'OM était une opportunité. Mais aucune opportunité, aussi talentueuse soit-elle, ne mérite que l'on remette en cause les fondements économiques, l'équilibre sportif et la ligne de conduite, y compris éthique, que nous nous sommes fixée. C'est tout simple. Et c'est encore plus important à l'OM en matière de gestion des transferts. Et puis, il y a le vestiaire. Maintenir son équilibre est une priorité absolue dans un club de football."S'il est aussi revenu sur les besoins olympiens en cette fin de mercato ("La priorité, c'est de trouver un milieu défensif de qualité pour succéder à Frank Anguissa"), Eyraud a, en outre, envoyé un message clair : "L'institution doit toujours primer, encore plus à l'OM. Aucune pression, de Twitter aux différentes parties prenantes du monde du foot, ne doit nous détourner de notre ligne de conduite. On agit, on gère avec rigueur. Cela peut créer de la frustration, j'en ai bien conscience. Mais nous pensons tous que cette attitude payera sur le long terme."
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