Coupe de France, Ligue des champions, Pogba… Les vœux des supporters pour 2025

par La Provence

"Cette fois, c’est la bonne", celle où les hommes de Marcelo Bielsa, Rudi Garcia, André Villas-Boas, Jorge Sampaoli ou Igor Tudor vont enfin ramener un trophée. Même quand l’OM, plombé par ses faux bons joueurs/entraîneurs, est péniblement porté par un seul homme (Pierre-Emerick Aubameyang), l’avenir s’annonce radieux. Comme par enchantement, l’équipe va se métamorphoser. Finies ses failles et faiblesses, à l’instar de la concurrence adverse. Mais le Nouvel An ne maquille guère longtemps la réalité. L’on oublie que les bonnes résolutions passent rarement l’hiver. Et si celles de l’Olympique de "Roby" étaient assez raisonnables pour devenir crédibles ? Voici 365 jours, sans un optimisme béat, impossible de croire un instant en Gattuso et sa bande… Or hier, au lendemain de la Saint-Sylvestre, imaginer cet OM ambitieux apparaît tout sauf farfelu. D’abord parce que ses acteurs, de patron Pablo Longoria, au capitaine Leonardo Balerdi, en passant par Medhi Benatia, Fabrizio Ravanelli et Roberto De Zerbi, y croient dur comme fer. En raison, aussi, des solides bases posées ces six derniers mois, sur lesquelles l’Olympique entend construire, écrire au sommet son histoire. En ligne de mire, le titre dont "rêvent" Amir Murillo et les siens. La réception du Havre, dimanche soir au Vel' (20h45), sera l’occasion de renouer avec le championnat. Un objectif un peu fada compte tenu de l’avance du PSG (10 points avec un match en plus), des moyens à disposition des Parisiens et de la naissance, encore fraîche, de cet OM. C’est en visant le plus haut, que les Marseillais décrocheront le minimum. Une qualification directe en Ligue des champions, vitale pour les finances d’un club très agressif sur le marché, l’été passé, pour amorcer la première phase d’un cycle de trois ans. Le chemin le plus court vers des festivités sur le Vieux-Port fin mai, mène à la coupe de France. La Vieille Dame qui fuit la Provence depuis 1989, malgré quatre rencards où ils ont failli conclure (1991, 2006, 2007, 2016) et une occasion en or de la soulever après avoir écarté son amant préféré (Paris en 2023). "On tient beaucoup à la coupe", martelait Roberto De Zerbi, à l’avant-veille d’étriller Sainté en 32e de finale (0-4). "On veut la gagner", renchérissait dans sa roue Amir Murillo. Avant de s’imaginer recouverts de cotillons le 24 mai prochain au Stade de France, les Marseillais devront enjamber un rival bien plus coriace que les Verts. Le Losc de Bruno Genesio, qui a réservé une joute épique à l’Olympique de Roby voici un mois, sera de retour au boulevard Michelet le 14 janvier. L’opportunité d’écarter un solide prétendant, et de confirmer la forme ascendante d’Adrien Rabiot et ses camarades. "On a trouvé notre rythme de croisière. On était même dégoûtés de partir en vacances après le match à Saint-Etienne", regrette-t-on dans le vestiaire.

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