Ce DJ marseillais mixe dans les cuisines d’un restaurant du Vieux-Port
par La Provence
"J'ai autant pris mon pied dans cette cuisine qu'en étant devant 100.000 personnes sur un gros festival." Charles B. a 500.000 followers sur Instagram et se produit sur les grandes scènes mondiales. Mais comme d'autres DJs il a aussi mixé dans la minuscule cuisine d'un restaurant de l'emblématique Vieux-Port de Marseille C'est là que se tourne "Let Him Cook" ("Laisse-le cuisiner"), une émission musicale filmée qui rencontre un succès fulgurant sur les réseaux. Lancé en août, le concept attire des DJs des quatre coins de France et du monde qui passent aux platines alors que les chefs sont en plein service à l'arrière-plan. Les friteuses fument et les flammes jaillissent des poêles alors que Carla Mo, casque aux oreilles, est en plein set de house music. L'artiste marseillaise se met à danser avec Enzo Franceschi, cuisinier, qui met la dernière touche à un plat de pâtes avant qu'il ne parte en salle. "Au début ça a été compliqué, surtout pour l'organisation", explique-t-il à l'AFP dans la pièce exigüe. Désormais, il ne saurait plus se passer de la présence de ces DJs, 80 en trois mois, qui se sont succédé dans la cuisine. "Des fois tu peux perdre le fil quand tu as un rush, tu sais plus où donner de la tête. Et en fait ça nous permet de rester sur la ligne, ça nous ambiance, les commandes partent plus vite." "Ça sent super bon, c'est quelque chose d'immersif", s'amuse Carla Mo. "Ce qui est différent d'autres lives c'est qu'il y a une super énergie, des good vibes, je me régale!"
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
23:07Sports - Premier League (J19) : Manchester United coule à Old Trafford, Chelsea se fait surprendre
-
22:57Économie - Wall Street conclut son avant-dernière séance de l'année en baisse
-
22:41Monde - Le Kenya arrête des dizaines de manifestants appelant à la fin des enlèvements
-
22:37Monde - Les Etats-Unis se préparent à dire adieu au président Carter
-
07:00Auto - En 2025, les radars sanctionneront trois infractions supplémentaires