Cancer : le principe de précaution en question à Marseille
par La Provence
A chaque étape de la prise en charge des cancers du sein; à vouloir trop bien faire; il est possible que l'on en fasse trop. On sait que les progrès du dépistage; des traitements locaux et généraux ont permis d'obtenir une baisse de la mortalité. Toutefois; les nouvelles techniques d'imagerie ont mis à jour des lésions de nature ambiguë dont l'évolution vers un cancer reste incertaine. Le doute évolutif et le principe de précaution peuvent alors induire des traitements excessifs. Ce principe de "sécurité" prévaut aussi pour les traitements généraux parfois prescrits pour des cancers de très bon pronostic ou systématiquement associés alors que leurs bénéfices réels sont encore insuffisamment évalués et leurs effets délétères trop peu évoqués.Pierre Bey; cancérologue; Claude Le Pen; économiste de la santé; Pierre Le Coz; philosophe; Pierre-Marie Martin chercheur; Jean-François Mattei ancien Ministre de la Santé; Joël Ménard ancien Directeur Général de la Santé; Maurice Tubiana membre de l'Académie Nationale de Médecine ont répondu à ces questions autour du principe de précaution lors d'un colloque à Marseille. Finalement; est-ce que l'on en fait trop ? Et qui est responsable ?
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