Benalla à Marseille dans le sillage de Macron dès le premier jour de la campagne présidentielle 2017

par La Provence

C'était le 17 novembre 2016. Les plus proches alliés d'Emmanuel Macron s'avancent sur un quai parisien de la gare de Lyon, à l'embarquement du TGV qui mène le tout nouveau candidat vers Marseille et son premier meeting de campagne aux Pennes-Mirabeau. Il y a là Sylvain Fort, plume et chef de la com', Sibeth Ndiaye, sa chargée des relations avec la presse et Christophe Castaner, premier grognard politique de l'aventure. Ils forment le premier cercle des intimes, prêts à en découdre contre l'ancien monde depuis qu'Emmanuel Macron a officialisé sa candidature la veille à Bondy. Arrivé un peu en retard dans cette petite troupe, gaillard en veste matelassée qui détonne au milieu des costumes, on reconnaît Alexandre Benalla. La poignée de main avec Emmanuel Macron et Christophe Castaner est encore un peu formelle, mais sa présence dans ce premier train de campagne, à un moment clé de l'aventure politique d'En Marche !, semble déjà prédire l'ascension du jeune éM. sécuritéé. En effet, toute cette petite assemblée des premiers jours a accompagné le candidat jusqu'à l'Elysée et y forme aujourd'hui sa garde rapprochée. Comme un héritage de cette campagne menée contre les partis et les habitudes politiques traditionnelles. A Marseille, c'est d'ailleurs Alexandre Benalla qui organisa le cordon de sécurité autour du candidat, alors attendu par des manifestants sur les quais de la gare Saint-Charles, puis qui prit en charge la gestion du premier meeting d'Emmanuel Macron aux Pennes-Mirabeau. C'est aussi à ce moment-là, après avoir évincé d'autres agents de sécurité en marge de cette réunion publique, qu'il deviendra incontournable dans l'entourage d'Emmanuel Macron.

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