Avant de s'engager en Bretagne, l'ex-olympien Sampaoli a assisté en tribunes à Rennes - Toulouse
par La Provence
Alors que le Stade rennais a sombré à domicile contre Toulouse dimanche, l'ancien entraîneur de l'OM Jorge Sampaoli était en tribunes pour analyser l'équipe qu'il va prendre en main à la trêve. Devant l'Argentin Jorge Sampaoli qui devrait très prochainement devenir son entraîneur, Rennes a livré une nouvelle bouillie de match contre Toulouse qui l'a emporté sans grande peine (2-0), hier. Avec cette sixième défaite de la saison, les Bretons restent 13e au classement avec 11 points, une longueur au-dessus de la zone rouge. La mise à l'écart de Julien Stéphan et de son staff n'aura pas eu l'effet remobilisateur escompté, peut-être parce qu'elle n'a eu lieu que jeudi, quatre jours après la gifle reçue à Auxerre (4-0). Sébastien Tambouret, l'ancien entraîneur des U19 de l'OM de 2020 à 2022, habituellement à la tête de la réserve de Rennes, mais sur le banc dimanche, n'a eu que deux séances pour prendre le pouls du groupe et essayer d'insuffler un peu d'élan. En vain. Dans les tribunes, l'entraîneur argentin Jorge Sampaoli, avec lequel la direction du club a confirmé mener des "discussions bien avancées" avant la rencontre, a en tout cas pu se rendre compte grandeur nature de l'ampleur du chantier. Ancien entraîneur de l'OM, qu'il avait mené à la 2e place du championnat, Sampaoli s'était fait connaître en remportant la Copa America avec le Chili en 2015 et sa nomination est le fruit d'une longue réflexion pour le club breton. Pour trouver le remède au déclin de Rennes, des profils étrangers ayant privilégié l'option Ligue 1 (Nico Kovac, Igor Tudor) ont été étudiés ainsi que les CV de Français avec une forte expérience internationale (Rudi Garcia et Patrick Vieira) ou novateurs (Habib Beye). Le signe d'un manque d'unité au sein des instances dirigeantes sur la voie à suivre. C'est finalement un technicien de la première catégorie et réputé pour son caractère sanguin qui a été choisi par Arnaud Pouille, président du club depuis début octobre, et Frederic Massara, intronisé cet été, alors que Julien Stéphan avait été imposé par les propriétaires, il y a un an, à l'ancienne direction plus que réticente. Opter pour l'ancien sélectionneur du Chili et de l'Argentine, qui n'a exercé qu'une saison et demie en Ligue 1, semble marquer une volonté d'impulser une nouvelle dynamique à un club ronronnant qui, après six participations consécutives à des coupes d'Europe, doit se contenter des compétitions nationales cette saison. L'un des perdants de l'arrivée de l'Argentin sur le banc rennais pourrait être Steve Mandanda. Déjà à Marseille, l'ancien gardien des Bleus avait été déclassé par Sampaoli pour imposer Pau Lopez, même si la donne avait de nouveau changé en cours de saison. Dimanche, l'ancien Olympien a été sorti à la pause, victime d'une béquille en première période et remplacé par Gauthier Gallon. A priori un fait de jeu, mais qui va alimenter le débat sur l'avenir de Mandanda sous le maillot rennais avec Sampaoli aux commandes.
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