Agression à l'arme blanche à La Pauline à Marseille : les syndicats manifestent devant l'école
par La Provence
Plusieurs centaines de membres des syndicats FO et CFDT manifestent en ce moment devant l'école de La Pauline, à Marseille (9e), quelques jours après l'agression à l'arme blanche de deux "tatas" par un mineur, décrit comme un déséquilibré. Les responsables syndicaux souhaitent demander une audience à la mairie, afin "de réclamer des embauches pour installer des agents de sécurité devant et dans les écoles aux horaires d'ouverture et de fermeture, et d'imposer l'installation de défibrillateurs dans les écoles qui n'en ont toujours pas (comme celle de La Pauline, Ndlr), explique le secrétaire départemental CFDT Roland Dambrosio. Il ne faut pas attendre qu'il y ait une catastrophe comme celle-là pour réagir."Autre souci, celui de la hauteur des murs autour de l'école. Pour rappel, le jeune homme armé a sauté par-dessus la grille d'environ 2m de haut pour s'en prendre aux employées. "Pourquoi ne pas installer des caméras, réagit Hassam benatya, trésorier du syndicat CFD, mais elles n'empêcheront pas un drame."Les cours ont repris aujourd'hui, pour les élèves de La Pauline, ainsi que les services de cantine. Les entrées et sorties des enfants se feront pendant deux semaines sous surveillance de la police municipale, une "solution temporaire", regrettent les syndicats.Des parents d'élèves sont également venus manifester, en soutien aux deux tatas blessées au thorax et à la mâchoire.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Vos réactions doivent respecter nos CGU.
-
11:17Monde - Raids incessants israéliens à Gaza, l'ONU parle d'une situation "apocalyptique"
-
11:05France - Narcotrafic : 182 narchomicides enregistrés en l’espace de six mois
-
11:00Sports - Amorim : «Manchester United était le club que je voulais après le Sporting»
-
10:46Monde - Inondations meurtrières en Espagne : face à l’"ampleur des dégâts", le maire de Sedavi tire la sonnette d’alarme
-
09:10Auto - Avenir en petit ? Les citadines avancent leurs pions