À Port-de-Bouc, la société Glokis donne un seconde vie aux filets de pêche usagés
par La Provence
À Port-de-Bouc, depuis 2016, Sabine Meneut s'occupe depuis plusieurs années, avec sa société Glokis, de récupérer des filets de pêche, afin qu'ils soient recyclés en divers objets : montures de lunettes, ailerons de surf, horlogerie... Comment fonctionne-t-elle ? Des bacs sont mis à disposition des pêcheurs, dans plusieurs grands ports de France, puis sont récoltés et rassemblés dans le local de 120 m² de Port-de-Bouc. Ensuite, les employés s'activent à nettoyer, démêler et rouler les filets en petits boudins de 1 kilo chacun. "Les pêcheurs commencent à comprendre notre travail, certains enlèvent l'armement resté dans les filets : plomb, flotteur, hameçons...." dit Thomas, employé de la société depuis novembre dernier. Ensuite, via des camions, les filets sont envoyés dans une usine à Plougenvelin, près de Brest. La société Fil&Fab prend ensuite le relais, et grâce à des machines sophistiquées, réduit les filets en petits granulés plastiques, qui seront fondus pour créer de multiples objets.
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