A Aubagne, l'atelier Maryse Di Landro propose de découvrir les coulisses de fabrication d'un santon

par La Provence

Tous les mardis et jeudis, l’atelier aubagnais Maryse Di Landro vous ouvre ses portes pour découvrir le processus de création d’un santon. "La Provence" a testé pour vous. Des dizaines de moules s’empilent sur les étagères, des ébauches de petits bustes d’argile parsèment le plan de travail, les pinceaux s’accumulent dans les bocaux… C’est dans cette petite pièce lumineuse qui sent bon le fait main que Didier Coulomb, santonnier, nous accueille pour nous dévoiler la naissance d’un santon. À l’atelier Maryse Di Landro, ils voient les choses en grand. Créée en 1976, cette entreprise familiale s’est établie en 1998 sur l’avenue des Paluds, à Aubagne, spécialement pour créer son musée et ouvrir son atelier au public. "Il y a très peu de monde qui fait ça", reconnaît Didier. Un choix motivé par l’envie de partager son métier et de vendre "en circuits courts". "On voulait faire venir les gens chez nous", sourit le santonnier. Et c’est chose faite : désormais, une partie de leur activité consiste à faire connaître leur savoir-faire, de l’atelier à la boutique, en passant par le musée. Une façon agréable de redécouvrir l’objet d’artisanat provençal le plus typique qui soit. Une démonstration en direct D’une main habile, Didier façonne un santon sous nos yeux en quelques secondes seulement. Mettre l’argile dans le moule, bien appuyer, sortir le santon, enlever l’excédent de terre, lisser les bords, peaufiner les traits du visage… Les étapes à effectuer sont nombreuses. Et il ne s’agit que du moulage : viennent ensuite la cuisson, la peinture, l’assemblage pour les grands santons et l’habillage. Mais déjà, le petit personnage prend vie au contact de l’expert. Et, détail qui a son importance, chaque grand santon a son petit nom ! Joëlle, Lisa, Henri… "Pour les reconnaître, c’est mieux qu’un numéro !", s’amuse Didier. La démonstration de moulage constitue l’un des moments les plus appréciés du tour. "Les visiteurs aimeraient bien toucher l’argile", sourit le santonnier.

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