Pourquoi des policiers se sont-ils déguisés en Gilets jaunes à Montpellier ?

par Ouest France - Wibbitz

Haut-lieu de la contestation, avec Paris, Toulouse ou Bordeaux, la ville de Montpellier (Hérault) a encore connu un samedi agité le 23 mars. 4 500 personnes ont défilé dans les rues, le 23 mars, à l'appel des Gilets jaunes, et des heurts ont éclaté, entre manifestants et forces de l'ordre. Jets de bouteilles, gaz lacrymogène, dégradations de mobilier urbain... Vingt personnes ont été interpellées, selon la préfecture de l'Hérault, et quatorze ont été placées en garde à vue. Plusieurs des arrestations du 23 mars ont été effectuées par des Gilets jaunes. Ou plutôt des policiers déguisés en Gilets jaunes ou en casseurs. Le quotidien Midi Libre a compté six policiers infiltrés, dont trois portant un gilet fluo et cinq avec le visage masqué. Rémy Alonso, du syndicat de police Alliance Selon le représentant syndical, « l'objectif n'est pas de généraliser mais d'utiliser de façon ponctuelle » cette tactique.

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