New York a salué cette nuit l'arrivée d'un navire-hôpital militaire de 1.000 lits et 12 blocs opératoires pour permettre décharger les hôpitaux

par morandini

Engagée dans une course contre la montre pour faire face au pic de l'épidémie, New York a salué cette nuit l'arrivée d'un navire-hôpital militaire de 1.000 lits, alors que le coronavirus se propage vite aux États-Unis, poussant Donald Trump à prolonger les recommandations de confinement jusqu'à fin avril. Le USNS Comfort, d'une capacité de 1.000 lits et 12 blocs opératoires, est arrivé vers 10H30 locales (14H30 GMT). Il doit permettre de décharger les hôpitaux new-yorkais de malades ne nécessitant pas des soins liés au coronavirus."Le fait que la marine soit là, que l'armée soit là pour aider New York à un moment où notre ville est dans le besoin, c'est très important", a déclaré le maire Bill de Blasio, alors que le bateau entrait dans le port de Manhattan. "Cela veut dire que nous ne sommes pas seuls, (...) c'est un symbole d'espoir", a-t-il ajouté lors d'un point presse.L'arrivée de ce bateau, en même temps que l'ouverture d'un hôpital dans le centre de conférence Javits Center à Manhattan, qui pourra accueillir près de 3.000 malades non touchés par le virus, intervient alors que le nombre de personnes atteintes du Covid-19 augmente à toute vitesse aux Etats-Unis.Le seul Etat de New York, épicentre de l'épidémie aux États-Unis, comptait lundi après-midi plus de 66.000 cas confirmés et plus de 1.200 morts, selon le gouverneur Andrew Cuomo. Et l'épidémie progresse ailleurs aux Etats-Unis, frappant désormais durement les Etats du New Jersey, la Louisiane, l'Illinois ou la Floride.Les Etats-Unis sont devenus ces derniers jours le pays avec le plus de cas confirmés -- plus de 153.000 et plus de 2.800 morts, selon les derniers chiffres de l'université Johns Hopkins, actualisés en continu. "Le virus a un temps d'avance sur nous depuis le premier jour", a déclaré lundi le gouverneur Andrew Cuomo lors d'un point presse. "On ne gagne jamais à essayer de rattraper son retard. Il faut planifier pour dans deux, trois, quatre semaines, lorsque ce sera le pic (de l'épidémie), et être sûr qu'on sera alors en position de gagner la bataille".

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