Militantisme et résistance au programme de la Berlinale

par euronews-fr

Comme à son habitude, la Berlinale brille cette année encore par son engagement politique et social, bien loin du star-system. Une évidence pour Dieter Kosslick, le directeur du Festival du film de Berlin : “J’espère que ce que les gens retiendront de ces dix jours, c’est qu’il fait bon vivre dans un monde en paix, entourés de personnes de cultures, de couleurs et de religions différentes. Le monde est beaucoup plus coloré que ce que l’on pense.” Sans surprise, l’artiste et activiste indépendant chinois, Ai Weiwei, enfonce le clou. Pour lui, “tous les films devraient être politiques parce que nous vivons dans un monde qui a besoin qu’une nouvelle voix s‘élève, sinon tout va devenir encore plus fou”, prédit-il. Membre du Jury, l’acteur et réalisateur mexicain Diego Luna a, quant à lui, fustigé avec humour le projet de mur entre les Etats-Unis et son pays natal : “Je suis ici pour enquêter sur la façon de faire tomber les murs”, a-t-il lancé à la presse. “Et apparemment, il y a de nombreux experts présents et je compte bien ramener toutes ces informations au Mexique.” Parmi les dix-huit films en course pour l’Ours d’or : “Django” du Français Etienne Comar projeté en ouverture de cette 67e Berlinale. Un biopic consacré au guitariste de jazz Django Reinhardt – incarné par Reda Kateb – contraint de fuir Paris en 1943 en raison de son appartenance à la communauté manouche persécutée par les nazis. Autre film en compétition : “Mr Long” – du Japonais Sabu – retrace l’histoire d’un tueur taïwanais bien décidé à tourner la page et à entamer une vie nouvelle. À découvrir également “Beuys”, d’Andres Veiel. Un documentaire qui explore la vie controversée de Joseph Beuys, un des artistes les plus marquants de l’Allemagne d’après-guerre. Avec agence (AFP)

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