Le patron de En Marche, Stanislas Guérini très critiqué après avoir défendu son candidat Jérôme Peyrat, condamné pour violence conjugale : "C'est un honnête homme et le seul jugement qui compte c'est celui des urnes"

par morandini

Stanislas Guérini très critiqué après avoir défendu Jérôme Peyrat, candidat de En Marche, condamné pour violence conjugale, après avoir affirmé que "le seul jugement qui compte c'est celui des urnes".Dans une interview au micro de Franceinfo ce matin, le patron de Renaissance avait en effet défendu l'investiture du candidat LaREM Jérôme Peyrat, affirmant ne pas le croire "capable de violences sur les femmes", alors qu'il a été condamné pour violences conjugales.“Si j’avais la conviction –ou même le soupçon– qu’on ait affaire à quelqu’un qui puisse être violent et coupable de violences sur les femmes, jamais je n’aurais accepté cette investiture. C’est un honnête homme. Je ne le crois pas capable de violence sur les femmes. J'ai pris son temps pour savoir si on pouvait avoir affaire à quelqu’un capable de violences volontaires. Je crois et je suis même infiniment convaincu que ce n’est pas le cas.”Jérôme Peyrat, ancien conseiller de l’Élysée, a été condamné en septembre 2020 à une amende de 3000 euros avec sursis dans une affaire de violence envers une ex-compagne. Selon France Bleu, cette femme avait pour sa part été condamnée à des amendes de 500 et 800 euros pour des appels et SMS malveillants à Jérôme Peyrat et des proches.Devant la levée de bouclier, le patron de Renaissance (ex-LaREM) Stanislas Guérini a finalement fait son mea culpa ce mercredi après-midi dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, après le tollé suscité par ses déclarations en défense de Jérôme Peyrat, candidat investi par son parti malgré une condamnation en 2020 pour violences conjugales. Jérôme Peyrat a finalement annoncé le retrait de sa candidature en début d'après-midi."Je veux réaffirmer ici avec force un engagement total de la majorité présidentielle pour soutenir la libération de la parole des femmes sur les faits de violences, afin que la justice puisse faire son travail", a développé Stanislas Guérini dans la foulée, affirmant ne remettre "en aucun cas en cause une décision de justice, qui mène un travail indépendant".

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