Le calvaire des chrétiens d'Irak

par euronews-fr

Ils sont près de 300 chrétiens réfugiés depuis hier soir dans la cathédrale d’Erbil, la capitale kurde au nord de l’Irak. Ils ont tout quitté, devant l’avancée inéxorable des jihadistes de l’Etat islamique (EI). 100.000 chrétiens auraient été ainsi poussés sur les routes. Le président américain Barack Obama a autorisé des frappes aériennes pour éviter un “génocide”. Les premières ont commencé dans l’après-midi. Paris envisagerait une aide sur le terrain d’ordre technique.Ces villes sont désormais aux mains de l’EI : Mosoul, la deuxième ville du pays, Sinjar, Qaraqosh, la plus grande cité chrétienne d’Irak, et les jihadistes ne sont désormais qu‘à une quarantaine de kilomètres d’Erbil. A Mosoul les jihadistes se sont emparés du plus grand barrage d’Irak, et contrôlent ainsi désormais l’approvisionnement en eau et en électricité d’une vaste zone. Les jihadistes de l’Etat islamique (EI) se sont emparés jeudi du plus grand barrage d’Irak, au nord de Mossoul, et contrôlent ainsi désormais l’approvisionnement en eau et en électricité d’une vaste zone. “Nous remercions encore Barack Obama, pour son aide militaire aux forces kurdes irakiennes, dit Khalid Jamal Alber, chargé des affaires religieuses dans le gouvernement régional kurde. Il veut s’assurer que le Kurdistan est un refuge pour les minorités religieuses, mais avec les institutions qu’ils ont ici c’est aussi dans l’intérêt des Américains de nous protéger.” “On veut des actes, pas seulement des mots, rajoute Arkan Shamhoun, déplacé de la ville de Hamdaniyah. On a entendu beaucoup de choses de la part du gouvernement irakien mais ce sont des voleurs et des menteurs.” Certains se retrouvent piégés dans les montagnes désertiques où ils risquent autant de mourir de faim et de soif que de se faire massacrer par les jihadistes. Le pape a envoyé un cardinal, comme émissaire dans la région.

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