Entre 1.500 et 2.000 personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Paris pour protester contre l'éventuelle dissolution du mouvement d'extrême droite radicale Génération identitaire

par morandini

Entre 1.500 et 2.000 personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Paris pour protester contre l'éventuelle dissolution du mouvement d'extrême droite radicale Génération identitaire, mesure réclamée de longue date par plusieurs associations mais dénoncée par le RN, a constaté un journaliste de l'AFP. "La décision de dissoudre Génération identitaire ne tient pas la route. A aucun moment, ils n'ont violé la loi. C'est de la gesticulation politique", a déclaré à l'AFP Patrick Hays, vice-président de l'Institution Jean-Marie Le Pen en cours de création, sur la place Denfert-Rochereau, dans le 14e arrondissement. M. Hays, qui représentait Jean-Marie Le Pen dans la manifestation, estime que "2.000 personnes" étaient présentes sur la place, bouclée par les forces de police et un service d'ordre très visible.."Au aucun moment, Génération Identitaire n'a violé la loi. C'est totalement illogique de les dissoudre et c'est un risque en terme de liberté d'expression", a dit Jean-Frédéric Poisson, qui avait participé à la primaire de la droite en 2017 et successeur de Christine Boutin à la tête d'un petit parti ultra-conservateur. "Si Génération Identitaire est dissous, demain n'importe quel mouvement d'opposition pourra être dissous au bon vouloir du pouvoir. C'est extrêmement problématique, ça s'appelle la tyrannie", a souligné Florian Philippot (les Patriotes), et ex-membre du RN.Le RN, qui n'était pas officiellement représenté à la manifestation, avait dénoncé le 14 février, une décision "politique" et "une dangereuse atteinte aux libertés fondamentales".A la même heure, à moins d'un kilomètre de là, dans le quartier de Montparnasse, une centaine de manifestants étaient rassemblés à l'appel de l'Union syndicale Solidaires Paris notamment, avec pour mot d'ordre la "riposte antifasciste sociale". Ce rassemblement avait été interdit par la préfecture de police au motif que le rassemblement a été déclaré "hors délai". Vers 14h30, la police a demandé aux manifestants de quitter la place, juste après que Jérôme Rodrigues, figure des "gilets jaunes" a été interpellé, selon une photographe de l'AFP.

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