Société

Santé : tout savoir sur le service d'accès aux soins, le nouveau dispositif annoncé par Gabriel Attal

© ANDBZ/ABACA - Le personnel d'un hôpital. (image d'illustration)

Lors de son discours de politique générale à l'Assemblée, mardi 30 janvier, le Premier ministre, Gabriel Attal, a dévoilé les contours d'un nouveau dispositif qui vise à permettre de désengorger les urgences.

C'est un nouveau mode d'action qui est destiné à répondre aux nombreux maux des hôpitaux de l'Hexagone. Comme le décrypte Midi libre, Gabriel Attal a déclaré, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée, mardi 30 janvier, qu'il souhaitait que chaque département soit doté d'un service d'accès aux soins (SAS) dès l'été 2024. Prévu par le Pacte de refondation des urgences en 2019, ce nouveau dispositif doit être généralisé à l'ensemble du territoire cette année.

"Dès cet été, chaque département devra être doté d'un service d'accès aux soins, avec des professionnels organisés pour assurer la permanence des soins", a affirmé le Premier ministre fin janvier. Mais qu'en est-il de son mode d’action ? Concrètement, son objectif est de "répondre à la demande de soins vitaux, urgents et non programmés de la population partout et à toute heure, grâce à une chaîne de soins lisible et coordonnée entre les acteurs de santé de l'hôpital et de la ville d'un même territoire", explique le site du ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. Comme le soulignent les autorités sanitaires, il s'agit d'"un service d'orientation à la population" lorsque le médecin traitant du patient est indisponible.

Une centaine de centres SAS d'ici l'été 2024

Auprès de BFMTV, la nouvelle ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, a approfondi les contours de ce nouveau dispositif : "Le SAS, c'est le 15, ce numéro de téléphone que chacun de nos concitoyens connaît. Au bout du téléphone, vous avez quelqu'un qui est un médecin régulateur, qui a capacité à répondre à la situation qui est la vôtre et à décider ce que l'on peut faire pour vous, où vous devez aller et ce que vous devez faire." Alors qu'une soixantaine de centres SAS sont actuellement présents en France, Catherine Vautrin a indiqué que l'objectif était de passer à "une centaine" d'ici à l'été.

publié le 5 février à 15h30, Quentin Marchal, 6Medias

Liens commerciaux