Santé : l'UFC-Que Choisir alerte sur les produits à base d’huiles essentielles
© Pexels - Des produits à base d'huiles essentielles.
L'association de consommateurs a pointé les risques "d’allergies" liés à l’utilisation de produits à base de plantes ou d’huiles essentielles contre le rhume. Les autorités sanitaires avaient déjà averti contre la prise de médicaments vasoconstricteurs.
Un remède non conseillé. Face à la survenance de rhume, l’UFC-Que Choisir alerte sur l’utilisation de produits à base d’huiles essentielles. Dans un article publié le 29 janvier dernier, l’association de consommateurs a évoqué les risques d’"allergies" liés à ces sprays ou encore stickers visant à décongestionner les nez obstrués. Ces solutions sont pourtant de plus en plus populaires pour lutter contre cette pathologie bénigne.
Et pour cause, les autorités sanitaires déconseillent la prise de médicaments vasoconstricteurs. Dans un rapport publié le 5 octobre 2023, l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) a mis en exergue un risque "très faible" d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral (AVC) associé à l’utilisation de ces substances, comme le Dolirhume ou l’Actifed Rhume.
Des plantes responsables de "crises convulsives" ?
L’exposition à ces risques a incité de nombreuses personnes à se tourner vers les produits à base d’huiles essentielles. Or, ces derniers recèlent de plantes aux effets potentiellement néfastes pour les personnes sensibles. Composés de molécules organiques, l’eucalyptus ou encore le thym sont susceptibles de déclencher des "allergies" ou encore des "crises convulsives", a détaillé l'UFC-Que Choisir.
Pour éviter de s’exposer à ces risques, l’ANSM conseille l’humidification de l’intérieur des narines. Pour ce faire, les sujets peuvent acheter un spray d’eau thermale ou d’eau de mer, ou bien du sérum physiologique. Pour les plus réfractaires, la pathologie disparaît en 7 à 10 jours, sans intervention extérieure.
publié le 6 février à 11h50, Antoine Grotteria, 6Medias