Protections périodiques : à partir du mois d’avril, les fabricants devront être transparents sur la composition de celles-ci
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Un décret pour le 1er avril 2024 prévoit que les fabricants de protections périodiques (tampons, serviettes périodiques, culottes de règles, coupes menstruelles) devront être transparents sur les compositions des produits sur les emballages ou les notices.
Plus de transparence sur les protections périodiques. C’est ce que prévoit un décret du 1er avril 2024, annoncé le 8 mars 2022 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Tampons, culottes de règles, serviettes périodiques et coupes menstruelles devront révéler leurs compositions soit sur leurs emballages, soit leurs notices, explique Midi libre. Cependant, les produits sans transparences, déjà en vente peuvent rester en rayons jusqu’au 31 décembre 2024, précise la DGCCRF.
Ainsi, devra être indiqué "le détail des substances et matériaux incorporés" et "des modalités et précautions d'utilisation". Avec ce nouveau décret devront également être précisés les risques liés à l’utilisation des protections périodiques : "les possibles effets indésirables (irritations, intolérances, allergies, microtraumatismes)" ou conséquences plus graves telles que "le syndrome de choc toxique (STC) menstruel", prévient la DGCCRF sur son site.
Une prévention contre le STC
Le STC est évalué à une centaine de cas par an, selon l’Inserm. Il est "principalement causé par l'usage de protections internes, à savoir les tampons et les coupes menstruelles". Il est donc primordial d’afficher la composition des protections hygiéniques pour les personnes qui les utilisent. "L'information sur la composition et les bonnes pratiques d'utilisation" est nécessaire pour "la prévention du risque de syndrome de choc toxique", indique DGCCRF
publié le 12 mars à 18h00, Capucine Trollion, 6Medias