Pourquoi les consultations chez le médecin vont-elles coûter plus cher à partir de ce mercredi 15 mai ?
© ANDBZ/ABACA - Un patient règle une consultation chez le médecin. (image d'illustration)
Comme le rapporte Le Figaro, les consultations chez le médecin seront moins remboursées à partir de ce mercredi 15 mai puisque le reste à charge augmente d'un euro pour les patients.
Face à l'explosion du déficit public, le gouvernement serre la ceinture et le monde de la santé n'y échappe pas. Comme le souligne Le Figaro, le reste à charge des patients lors des consultations médicales augmente d'un euro à partir de ce mercredi 15 mai. Concrètement, la participation forfaitaire des Français, qui équivaut au montant non remboursé par l'Assurance maladie lors d'une consultation médicale, d'examens radiologiques ou d'analyses, va passer à deux euros contre un euro jusqu'à présent.
L'entrée en vigueur de cette hausse arrive plus tôt que prévu puisque le gouvernement avait initialement annoncé qu'elle serait appliquée "début juin". Quelques exceptions échappent cependant à cette mesure puisque les enfants et jeunes de moins de 18 ans, les femmes enceintes à partir de leur sixième mois de grossesse et jusqu'au douzième jour suivant l'accouchement, et les bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire ou de l'aide médicale de l'État (AME) en sont dispensés.
Un reste à charge nettement inférieur à celui de nos voisins européens
Selon nos confrères, cette mesure devrait permettre à la Sécurité sociale d'économiser environ 400 millions d'euros chaque année. Elle intervient quelques semaines après la hausse de la franchise sur les boîtes de médicaments, passée de 50 centimes à un euro, des actes paramédicaux et du transport sanitaire, le 31 mars. Malgré ces augmentations, la France peut toujours se targuer d'avoir l'un des plus faibles reste à charge en Europe. Avec 8,7% des dépenses de santé à payer de leur poche, les Français voient leur portefeuille être nettement moins impacté que les Italiens (21,9%), les Portugais (29%) ou encore les Grecs (33%). La moyenne de l'Union Européenne est estimée à 14,4%.
publié le 15 mai à 14h21, Quentin Marchal, 6Medias
