Fêtes de fin d’année : menace en vue sur les huîtres ?
En Gironde, les huîtres du bassin d'Arcachon sont interdites de pêche et de vente après des cas d'intoxication, annonce Sud Ouest. Dans le Morbihan, une collecte de coquillages, comprenant notamment des huîtres et des palourdes, est soumise à des restrictions après des contaminations au norovirus et à Escherichia coli, rapporte le site Actu.fr.
Il n'y aura pas d'huîtres du bassin d'Arcachon pour le repas du 31 décembre. Après "des cas de toxi-infections alimentaires collectives", décrit le préfet de Nouvelle-Aquitaine de Gironde dans un communiqué publié sur X, mercredi 27 décembre, la pêche et la commercialisation des huîtres du bassin d'Arcachon et du banc d’Arguin sont "provisoirement" interdites. Les symptômes des toxi-infections alimentaires sont similaires à ceux d'une gastro-entérite aiguë, précise Sud Ouest qui indique qu'aucun cas grave de toxi-infection alimentaire n'a été signalé.
Une qualité sanitaire insuffisante pour les coquillages du Morbihan ? C’est en tout cas ce qu’a annoncé la délégation à la mer et au littoral, indiquant que quatre zones de la région ont vu leur qualité sanitaire dégradée, depuis au moins le 14 décembre, rapporte Actu.fr mercredi 27 décembre. Après un rappel de lots de saumon fumé, c’est au tour des nombreux coquillages, dont les huîtres, également très prisés pendant les fêtes, d’être surveillé par les autorités sanitaires. Le site Actu.fr confirme que des contaminations microbiologiques ont été détectées courant décembre. La présence d’Escherichia coli et du norovirus dans le département provoque donc l’interdiction de la pêche, du ramassage, du transport mais aussi de la distribution et de la commercialisation de certains coquillages.
Cinq zones concernées
La contamination au norovirus impacte l’embouchure de la rivière de Penerf et les îles de Boëde et Boëdic. Ces deux zones sont concernées par cette interdiction, pour tous les coquillages, hormis les mollusques non filtreurs.
Concernant l’Escherichia coli, les huîtres et les palourdes sont particulièrement contaminées au Blavet aval, depuis le 14 décembre et au niveau de la rivière de la Laïta aval depuis le 15 décembre. La direction départementale des territoires et de la mer a indiqué que ces interdictions strictes sont en vigueur jusqu’à une restauration sanitaire suffisante.
publié le 28 décembre à 07h13, Laureline Chatriot, Capucine Trollion, 6Medias
