Société

Covid-19 : les tests ne seront bientôt plus pris en charge

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Les tests de dépistage rapide du Covid-19 réalisés en officine ne seront plus remboursés. Ces changements auront lieu après la vague épidémique de cet hiver.

C’est bientôt la fin des remboursements des tests rapides du Covid en officine. La direction générale de la santé (DGS) a transmis un message à l’AFP dans lequel elle indique que les tests de dépistage rapides du Covid-19 réalisés en pharmacie ne seront plus remboursés comme le rapporte le Figaro.

Les pharmaciens pourront continuer à réaliser des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) Covid en officine, tout comme fournir des autotests, à la demande des patients, mais ces derniers ne seront plus pris en charge par l’Assurance maladie” a indiqué la DGS dans son message à l’AFP. En revanche, les tests rapides vérifiant la nature bactérienne ou virale des angines "sont pris en charge depuis juin 2024 et le demeurent", indique la DGS. Contrairement aux tests de dépistage du Covid-19, ces tests permettent d’indiquer à l’officine la prescription d’un antibiotique et participent à ce titre aux mesures de bon usage des antibiotiques et à la lutte contre l’antibiorésistance” a indiqué la DGS à l’AFP.

Un changement effectif après la fin des épidémies hivernales

Pour l'instant, la prise en charge des tests rapides du Covid reste en vigueur. Cependant, la DGS indique que ces changements auront bien lieu après les épidémies hivernales avec notamment une forte circulation de la grippe.

Une mesure décriée par l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine pour qui cette absence de remboursement constitue “un non-sens pour la santé publique” puisque les tests antigéniques “sont une arme redoutable de lutte contre les épidémies” comme l’indique Guillaume Racle, le conseiller économiste de l'Uspo. Une fois cette mesure passée, les patients devront désormais s’acquitter de 19,50 euros afin d’obtenir ces tests. Pour la Fédération des Syndicats pharmaceutiques de France, “Il serait utile, pendant les épidémies hivernales de syndromes respiratoires, de maintenir un remboursement des tests qui combinent à la fois la détection de la grippe, du Covid, et du virus de la bronchiolite pour la population fragile” indique Philippe Besset, le président du Syndicat.

publié le 17 janvier à 18h48, Arnaud Enjoourbault, 6Medias

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