Société

Covid-19 : les scientifiques s’attaquent au nouveau variant XEC

© Pixabay - XEC : c'est le nom un peu spécial du nouveau variant de la Covid-19 qui intéresse les scientifiques européens

Découvert en Amérique du Nord et arrivé en Europe cet été, le nouveau variant de la Covid-19, nommé XEC, est une sous-déclinaison d'Omicron. Ses symptômes seraient similaires à ceux du virus principal, et l'autorité sanitaire européenne évalue en ce moment son degré de contagiosité.

Alpha, Beta, Omicron et maintenant XEC. Ces trois lettres définissent bel et bien le nouveau variant du virus de la Covid-19. Apparu pour la première fois en Amérique du Nord, il est arrivé en Europe au cours de l'été 2024 avec un premier cas recensé à Berlin (Allemagne) au mois de juin. Depuis, le variant s'est propagé au Danemark, aux Pays-Bas ainsi qu'en France, précise les données du spécialiste de la Covid, Mike Honey, sur Twitter.

À ce jour, le XEC a été recensé dans près de 27 pays sur trois continents différents. Son évolution est encore relativement faible comparée à ses prédécesseurs. Concrètement, ce nouveau variant est une sous-déclinaison d'Omicron. Toutefois, le Dr Eric Topol déclarait récemment à Euronews que “cela va prendre plusieurs semaines, quelques mois avant qu’il (XEC) ne s’installe vraiment et ne commence à provoquer une vague”.

Symptômes, gravité, contagion

Pour l'heure, les scientifiques du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) expliquent qu'au vu du faible nombre de détections recensées en Europe, il est trop tôt pour connaître la progression de ce nouveau variant. Côté symptômes, Midi Libre précise que XEC “devrait présenter des caractéristiques similaires à ses cousins (déclinaisons) actuellement en circulation ; ni plus, ni moins grave, et avec un niveau d’efficacité du vaccin équivalent.”

Pour le moment, XEC n’est donc pas plus inquiétant qu’un autre variant de la Covid, et la récente mise à jour des vaccins face aux derniers variants devrait être suffisante. Toutefois, XEC aurait "un léger avantage de transmission" d’après les déclarations du professeur François Balloux, directeur de l’Institut de génétique de l’University College London à la BBC.

publié le 22 septembre à 10h45, Allan Doisneau, 6Medias

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