Une horde de chats envahit la maison d’un couple de retraités
© ANDBZ/ABACA - Une horde de chats envahit la maison d’un couple de retraités (Image d'illustration)
Une cinquantaine de chats a envahi la maison d’un couple à Saint-Bonnet-de-Salindrenque (Gard). Plus personne n’a de contrôle sur la situation, qui représente aujourd'hui un risque sanitaire pour les habitants.
Si certains amoureux des chats pourraient les envier, Jeanne et Henri Février son à bout. Âgés, respectivement, de 92 et 94 ans, le couple de retraités se retrouve envahi par une cinquantaine de chats chez eux comme le rapporte Midi-Libre.
Mais le couple en perte d’autonomie n’est plus capable de gérer la situation. "La nuit, je les mets dehors en leur jetant des bouts de jambon, mais le matin, dès que j’ouvre à peine la porte, ils rentrent tous", confie Jeanne à nos confrères, ajoutant ne pas vouloir les laisser mourir de faim et leur acheter des croquettes, ce qui lui coûte "près de 100 euros par semaine".
La solution de la stérilisation
Le couple est assisté par une aide à domicile et le maire de la commune, Sébastien Magny, qui lui aussi est dépassé par les événements. Stériliser ces chats semble être la solution la plus adéquate, mais la commune de 135 habitants n’a pas les moyens de financer une telle opération. Avec un budget annuel de 80 000 euros pour la commune, "c’est impossible" de financer une campagne de stérilisation estimée à 6 000 euros, selon le maire.
Pourtant, il y a urgence. Tout d’abord dans la maison des Février où l’odeur de déjections de chats est prenante, mais dans toute la commune. Une telle concentration de petits félins non stérilisés ni vaccinés augmente considérablement le risque de zoonoses, des maladies transmissibles de l’animal chez l’humain.
À bout, Henri a même proposé au maire de se débarrasser de ces chats avec son fusil, mais cela est interdit. Ils ont alors fait appel au service départemental de la protection des populations (DDPP) et à des associations. Mais, comme le rappelle le maire, "la stérilisation ne résout rien puisque les chats seront toujours là et les nuisances avec".
publié le 15 mars à 15h11, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias
