Un père de famille appelle la gendarmerie pour leur demander le nom de la préfecture des Bouches-du-Rhône
© Jumeau Alexis/ABACA
Ce vendredi 27 décembre, la gendarmerie de l'Hérault a révélé avoir reçu un appel étonnant. Un homme qui aidait son fils à faire ses devoirs l'a contactée pour leur demander le nom de la préfecture des Bouches-du-Rhône.
Non, les gendarmes ne sont pas censés faire de l'aide aux devoirs. C'est ce que la gendarmerie de l'Hérault a tenu à rappeler ce vendredi 27 décembre. Sur sa page Facebook, les gendarmes expliquent avoir reçu un appel improbable de la part d'un homme. Ce père de famille, qui aidait son fils à réviser ses cours de géographie, a été pris d'un doute sur un sujet : le nom de la préfecture des Bouches-du-Rhône. Et impossible de trouver la réponse (Marseille) sur Internet, faute de connexion.
L'homme a alors jugé que le problème était suffisamment urgent pour composer le 17. Au bout du fil, il a pu trouver un opérateur du Centre d’Opérations et de Renseignement de la Gendarmerie (CORG) pour avoir la réponse. Si l'anecdote a de quoi faire sourire, la gendarmerie a tenu à rappeler sur sa page Facebook que "ce type de comportement nuit à la capacité opérationnelle de cette unité en bloquant une ligne d'appel d'urgence".
Le 17 est un numéro d'urgence
Pour la gendarmerie, le père du jeune garçon n'aurait pas dû s'impatienter au point de la solliciter. Soulignant que le centre d'opérations "reçoit de nombreux appels", elle insiste : "Nous apprécions énormément échanger avec vous, mais nous vous rappelons que le 17 est un numéro d'appel d'urgence", précise-t-elle. "Le 17 doit être composé uniquement lorsque vous êtes en danger ou que vous constatez que quelqu'un est en danger (violences, agression, vol à l’arraché, cambriolage…)", conclut-elle. Ces appels saugrenus, qui ont été particulièrement nombreux lors du confinement en 2020, font perdre davantage de temps aux agents qui reçoivent déjà beaucoup d'appels.
publié le 29 décembre à 17h40, Floréane Marinier, 6Medias
