Insolite

Un Breton règle ses achats avec une puce de carte bancaire… implantée sous sa peau !

© Pixabay

Un homme de 31 ans, installé à Brest, vit avec une puce de carte bancaire sous la peau de la main afin de régler ses achats sans contact. Cet implant sous-cutané, inventé par la société anglaise Walletmor, a déjà séduit près de 500 autres personnes en Europe, rapporte Actu.fr.

Les pièces de monnaie, les billets, les chèques, la carte bancaire et maintenant... la main ! Pour Fabien, âgé de 31 ans, il est aujourd'hui possible de payer en montrant simplement le dos de sa main. Comme 500 autres personnes en Europe, cet informaticien installé à Brest (Finistère) a décidé de se faire poser une puce de carte bancaire sous sa peau, relaie Actu.fr, fin mars.

Le trentenaire vit avec cette révolution technologique dans son corps depuis décembre 2022. Cette puce, inventée par la société anglaise Walletmor et commercialisée en France depuis trois ans, permet de régler ses achats sans contact, sans avoir besoin d'utiliser sa carte bancaire ni son téléphone portable. "C'est une expérience d'humain augmenté", plaisante Fabien auprès de nos confrères.

"Je ne mets pas ma vie en danger"

L'appareil, mesurant près de trois centimètres de longueur et pesant un gramme, a été implanté au dos de sa main gauche. "C'est une petite incision, j'ai eu un point de suture", affirme le Breton. À l'époque, Fabien a déboursé la somme de 120 euros pour s'offrir cette puce, vendue aujourd'hui à 499 euros. L'informaticien devra se la faire enlever dans neuf ans, à l'issue de la validité de celle-ci.

Cet implant est-il dangereux pour la santé ? "Il n'y a pas d'impact. Je ne mets pas ma vie en danger", assure le Brestois à Actu.fr. S'appuyant sur la même technologie que celle utilisée pour le paiement sans contact, la petite puce ne permet pas de régler des achats de plus de 50 euros. Pour ces sommes-là, Fabien doit encore se contenter des moyens de paiement plus classiques... avant peut-être une autre innovation dans les prochaines années.

publié le 2 avril à 19h40, Cédric Alexis, 6Medias

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