Insolite

Secourus à plus de 3 000 mètres d'altitude, des alpinistes tchèques paieront la facture

© Pixabay - Le Grossglockner (Autriche) en hiver (illustration)

Malgré les mauvaises conditions météo, trois alpinistes tchèques ont décidé de gravir le Grossglockner (Autriche). Secourus à 3 200 mètres, ils devront payer 21 000 euros, a fait savoir Blick, vendredi 12 janvier.

Un sauvetage qui va coûter cher. Le 6 janvier dernier, trois alpinistes tchèques ont eu la mauvaise idée de gravir le Grossglockner en Autriche, une montagne qui culmine à 3 798 mètres d'altitude, et ce malgré les mauvaises conditions météorologiques, a rapporté Blick, vendredi 12 janvier. Bloqués puis secourus, ils devront régler une facture de 21 000 euros.

Alors qu'ils ont démarré leur ascension au Lucknerhaus, un chalet situé à 1 920 mètres d'altitude, au petit matin, deux frères de 40 ans et leur ami de 57 ans se sont retrouvés pris au piège. À 3 200 mètres, alors qu'ils font face aux fortes rafales de vent et aux importantes chutes de neige, ils finissent par lancer un appel de détresse à 22h45.

Une opération de sauvetage de quinze heures

Pour les secourir, d'importants moyens ont été déployés : la police alpine et les secours en montagne. Un hélicoptère de la police a également décollé pour aider aux recherches, mais a rapidement dû être interrompu en raison des conditions météo. Selon le rapport de sauvetage, l'opération aura duré près de quinze heures. Les trois hommes ont finalement été retrouvés, récupérés et mis en sécurité au refuge Erzherzog-Johann-Hütte, à 3 454 mètres, avant de rejoindre la vallée à pied.

Le trio devra toutefois s'acquitter d'une facture de 21 000 euros : 15 000 euros pour l'opération au sol et 6 000 pour le décollage de l'hélicoptère. Une situation qui a fortement agacé le responsable du poste de secours en montagne local, Peter Trembler, qui a qualifié le plan des alpinistes de "folie" : "Si je constate que je suis en difficulté, je fais demi-tour et je n'essaie pas de mener à bien mon projet de sommet par la force".

publié le 12 janvier à 18h15, Guillaume Dosda, 6Medias

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