Savoie : une baignade vire "au cauchemar" pour une mère et sa fille, victimes de cloques et de brûlures
© ANDBZ/ABACA/Photo d'illustration
Dimanche 9 juin, une mère et sa fille se sont rafraîchies les bras et les jambes au lac du Bourget en Savoie. Le lendemain, des cloques énormes et des brûlures sont apparues sur leurs membres, à cause de la substance toxique d’une plante du lac.
C’est une baignade de l’enfer qu’ont vécue une mère et sa fille dimanche 9 juin au lac du Bourget (Savoie). Comme le raconte Le Dauphiné Libéré dans son édition du lundi 17 juin, Anna et sa fille ont juste mouillé leurs jambes et leurs bras pour se rafraîchir dans le lac. Mais le lendemain, elles ont toutes les deux ressenti des brûlures et une sensation de chaleur. "J'avais un petit peu mal, ça me piquait, on voyait que c’était tout rouge", explique la jeune fille à BFMTV mercredi.
Le soir, la situation a empiré avec l’apparition de cloques géantes et purulentes sur les bras et les jambes d’Anna. Elle s’est rendue aux urgences d’Aix-les-Bains où un médecin lui a prescrit de la crème aux corticoïdes et des médicaments contre les allergies. "Je me disais que ce n'était pas mes pieds, je fais un cauchemar. On voyait de moment en moment que la cloque gonflait devant mes yeux", décrit Anna à BFMTV. Elle a ensuite pris rendez-vous avec un dermatologue en urgence qui cette fois a prescrit des médicaments à base de morphine pour calmer la douleur, des soins de nettoyage et des crèmes.
Une substance toxique d’une plante serait en cause
Pour Marie-Odile Riou-Gotta, chef du service de dermatologie au Centre hospitalier Métropole Savoie, la substance toxique d’une plante serait à l’origine des immenses cloques d’Anna et des brûlures sur la peau de sa fille. "On appelle ça des phytophotodermatoses, aussi appelée dermite des prés. C'est la combinaison d'un contact avec la substance toxique d’une plante et l’exposition au soleil", indique la spécialiste. De son côté, l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes déclare qu’elle n’a pas "reçu de signalement à propos de cette situation, ni pour des cas similaires." Heureusement pour Anna et sa fille, leurs jambes ont dégonflé au bout de quelques jours. Une infirmière passe tous les jours pour soigner leurs blessures.
publié le 19 juin à 11h30, Capucine Trollion, 6Medias