Insolite

Reims : Il se paie des vacances sur le compte de son entreprise, un préjudice à 15 000 euros

© FOKUZA - Palais de Justice? (Image d'illustration)

Reconnu coupable par le tribunal judiciaire de Reims, ce patron de SARL a été condamné pour avoir dépensé 15 000 euros de liquidités du compte de son entreprise pour ses frais personnels, comme le rapporte le quotidien L'Union.

Coup dur pour cet entrepreneur qui a plaidé l'oubli non intentionnel dans cette affaire entre lui et sa société. Domicilié à Reims, l'homme était le gérant d'une SARL spécialisée dans le nettoyage industriel. Selon le quotidien régional L'Union,qui relate le fait divers pour le moins insolite, l'homme venait de vendre pour 15 000 euros de matériel appartenant à sa société. Résultat des comptes : ce dernier avait ainsi des liquidités sur le compte de l'entreprise. Manque de chance, ce dernier s'est malencontreusement trompé de comptes pour des achats personnels. Au cours de son procès, dont l'audience a eu lieu début 2025, le tribunal judiciaire ne l'a pas vraiment entendu de cette oreille.

2 500 euros de sursis mais pas que

En effet, en l'espace de trois mois, de février à avril 2022, l'homme a dépensé sans compter. Entre les paris sportifs, les cigarettes, les sorties au restaurant, les courses, et surtout les vacances, il ne restait finalement plus rien sur le compte de son entreprise; 15 000 euros partis en fumée. Selon L'Union, le Rémois a finalement été reconnu coupable d'abus des biens ou du crédit d'une SARL par un gérant à des fins personnelles. Le prévenu, âgé de 29 ans, a été condamné à 2 500 euros d'amende avec sursis.

Le tribunal n'en est pas resté là. Celui-ci a également prononcé à son encontre une interdiction de gérer une entreprise pendant pas moins de cinq ans. Sa société de nettoyage, elle, n'existe plus, liquidée en 2023. Comme le rapporte le média en ligne Capital, plusieurs patrons avaient été épinglés durant la pandémie pour avoir détourné l'argent du chômage partiel ou omis de déclarer leur cotisation sociale, des situations plus communes que celle de ce patron condamné.

publié le 24 janvier à 20h17, Gabriel Gadré, 6Médias

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