Paris : la course mythique des garçons de café fait son grand retour
© ANDBZ/ABACA - La course mythique des garçons de café fait son grand retour.
Épreuve née dans les rues parisiennes en 1914, la course des garçons de café va faire son retour dans la capitale le 24 mars. Après treize ans d’absence, la compétition revient à quatre mois des Jeux olympiques.
La course des garçons de café fait son grand retour à Paris. L’épreuve revient le 24 mars 2024 après treize ans d'absence, à quatre mois des Jeux olympiques (26 juillet-11 août). Celle-ci avait disparu en 2011, faute “de partenaire avec un budget“, d’après Pascal Mousset, président du Groupement des hôtelleries et restaurations (GHR) Paris Île-de-France, dans des propos rapportés par Le Figaro, mardi 6 février. Lors de la présentation, Dan Lert, adjoint (EELV) à la transition écologique et président d’Eau de Paris, a salué l’initiative : “C’est la renaissance d’une course mythique“.
Rebaptisée “course des cafés“ pour son grand retour, l’épreuve réunira 200 participants pour un parcours de deux kilomètres. Le départ et l’arrivée se feront à l’Hôtel de Ville après un passage dans le Marais, selon les précisions de Nicolas Bonnet-Oulaldj. L’adjoint (PCF) au commerce de la ville de Paris a rappelé le rôle historique de cette course mythique née en 1914, pour “mettre en avant ce service à la française, ces établissements que le monde entier nous envie, cette manière de vivre à Paris“. Les serveurs et serveuses, apprentis comme les plus expérimentés, ont jusqu’au 20 mars 2024 pour s’inscrire.
Plus de 1000 commerces engagés
Durant la course, les participants devront porter, sans renverser et sans courir, un croissant, un café et un verre d’eau. Les serveurs et serveuses porteront un haut blanc, un bas noir et un tablier fourni. Pour l’occasion, Dan Lert a rappelé que 1000 commerces parisiens se sont déjà engagés à “remplir gratuitement la gourde des Parisiens et des touristes“. Quatre mois avant les JO de Paris, cette épreuve apparaît comme “un moment qui permettra de lancer cette dynamique“, selon Nicolas Bonnet-Oulaldj. “Nous souhaitons que les JO soient une dynamique positive pour la profession“, a ajouté l’élu communiste.
publié le 6 février à 16h45, Quentin Martins, 6Medias