Les « Culs brûlés » : le nouveau nom des habitants de la ville d'Olley
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Les 230 habitants de ce village lorrain ont tranché. Ils privilégient un surnom séculaire à un gentilé plus classique. Un vote qui fait primer l'histoire sur le conventionnel, du jamais vu !
À Olley, petite commune de Meurthe-et-Moselle, dans l'Est de la France, les habitants ont récemment été invités à se choisir un gentilé officiel. Mais plutôt que des appellations ordinaires telles que « Olleysiens » ou « Olleygeois », ils ont préféré une désignation singulière et traditionnelle : les « Culs brûlés ».
Comme expliqué sur le Huffpost ce dimanche 3 novembre, un vote était ouvert en mairie depuis plusieurs jours, et avec 42 voix pour cette option, sur les 89 exprimées, les villageois ont ainsi affirmé leur attachement à un surnom chargé d’histoire. « Le vote montre que les habitants voulaient officialiser cette tradition », a déclaré le maire David Buono, se réjouissant de ce résultat.
Un surnom hérité de légendes séculaires
Selon David Buono, ce surnom trouve ses racines dans deux hypothèses historiques évoquées par l’historien de la Lorraine, Kévin Goeuriot. La première renvoie au Moyen Âge, quand Olley produisait une huile de qualité inférieure qui encrassait les lampes, noircissant le fond des récipients. La seconde hypothèse évoque les invasions suédoises, lors desquelles les troupes brûlaient tout sur leur passage, laissant des souvenirs marquants.
La consultation, accessible aux habitants dès l'âge de 10 ans, s’est déroulée sur plusieurs jours et a proposé huit options, mais c’est « Culs brûlés » qui a prévalu.
Ce nouveau nom doit encore être formellement adopté par le conseil municipal, avant transmission à la préfecture pour approbation. « Il s’agit d’une formalité », estime le maire, « cette tradition est ancrée dans l’histoire depuis des siècles, il n’y a pas de raison de la remettre en cause. » Confit-il.
« Cela ne change rien sur le plan administratif mais cela permet de fédérer le village et les habitants autour d’un nom commun. Et avec un tel nom, cela a le mérite de faire parler d’Olley », conclut M. Buono.
publié le 4 novembre à 18h58, Orane Guisset, 6médias