Le défi d'un jeune Messin qui veut traverser l'Atlantique en "bateau-stop"
© Pixabay - Le jeune homme a déjà rejoint le Cap-Vert en voilier.
Jules Riss, 26 ans, a rejoint Gibraltar à vélo depuis Metz (Moselle). Il est désormais en route vers les Caraïbes, grâce à la technique du bateau-stop, raconte “Ouest-France”, trois étudiants ayant accepté de l'embarquer sur leur voilier.
Il le présente comme un "tour du monde du sport et du partage". À 26 ans, Jules Riss s'est lancé il y a quelques jours dans un long périple, raconte Ouest-France. Messin (Moselle) d'origine, il commencera son voyage par l'Amérique du Sud, et est déjà en route. Habitué de l'auto-stop, il a cette fois découvert le bateau-stop. Une alternative écologique à l'avion, et surtout un moyen d'assouvir son désir d'aventure.
Avant ça, il lui a déjà fallu parcourir 3 500 km à vélo, pour rejoindre Gibraltar, au sud de l'Espagne, depuis Metz. "J'ai renvoyé mon vélo chez moi en pièces détachées et je suis allé au port pour chercher un bateau. J’ai trouvé en quatre ou cinq jours", raconte-t-il à Ouest-France. Sa méthode, surprenante mais visiblement efficace, consiste à attendre près des toilettes, "un endroit stratégique" pour croiser les équipages et leur expliquer son périple, qu'il ne compte effectuer que grâce à des moyens de transport alternatifs.
"Le début a été un calvaire"
Depuis son escale au Cap-Vert, Jules raconte avoir trouvé "trois étudiants qui s'apprêtaient à partir en mer" avec leur voilier de 13 mètres, et qui doivent rejoindre les Caraïbes. "Je n’avais jamais navigué, mais j’apprends vite. Je leur ai proposé de participer à la vie du bord, faire à manger, la vaisselle, le ménage, aider aux manœuvres et aux quarts de nuit", précise-t-il. Et le Messin de concéder que "le début a été un calvaire. Je suis resté couché pendant deux jours et je me suis demandé ce que je faisais là. Après, je suis resté sur le pont pour pouvoir regarder l’horizon, ça allait mieux, mais je n’ai pas été d’une grande aide." Heureusement, les jours passants, il a pu prendre ses habitudes. Et célébrer Noël avec ses compagnons de voyage.
publié le 7 janvier à 18h15, Emmanuel Davila, 6Medias