L'incroyable histoire de deux frères réunis après six décennies
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Erik et Eddie, deux frères abandonnés à la naissance, ont été élevés de part et d'autre de l'Atlantique. L'un a grandi au Texas et l'autre dans les Ardennes. Le Parisien retrace l'histoire émouvante de leurs retrouvailles.
C’est une histoire miraculeuse. Deux frères ayant grandi pendant soixante ans chacun d’un côté de l’Atlantique ont réussi à retrouver la trace l’un de l’autre. Nés sous X, Erik Pilardeau et Eddie Alvarez ont été abandonnés à la naissance. C’est à l'hôpital de Châteauneuf-en-Thymerais qu’Eddie a été adopté par un couple d'Américains qui travaillaient sur la base américaine de l’OTAN en tant que militaires détaille le Parisien.
Eddie Alvarez a ainsi vécu au Texas, à 8 000 km de son frère. Tous deux ont eu une vie épanouie : mariés et avec deux enfants chacun, Erik a eu une carrière dans l’enseignement politique tandis qu’Eddie a travaillé sur des plateformes pétrolières.
Un test ADN qui a tout changé
En 2022, les deux frères décident chacun de leur côté d’effectuer un test ADN via l’entreprise MyHeritage. Peu de temps après leurs retraites respectives, ils découvrent ainsi qu’ils possèdent un frère de l’autre côté de l’Atlantique. Le 6 avril 2022, Erik commence son mail dans un anglais balbutiant : « C’est une histoire plutôt extraordinaire, voire miraculeuse ». Tous deux marqués par l'émotion, ils décident d’abord de s’envoyer des photos.
Après avoir confirmé leur lien de parenté via un second test, les deux frères se rencontrent pour la première fois depuis soixante ans durant l’été 2022 à l’aéroport de Roissy. Suite à cette belle histoire, Erik, qui vit dans les Ardennes, consacre depuis deux ans cinq heures par jour à la recherche d’indices sur ses parents biologiques. « Le détective privé, c’est moi, mais Eddie me soutient », explique-t-il au quotidien. Après avoir déterré quelques preuves sur ses origines, le flou se lève peu à peu quant aux parents biologiques des deux frères. Le nom des parents leur est révélé ainsi que leur adresse. Il s’agirait d’une fille de fermiers, propriétaires de terres dans l’Oise, et d’un immigré polonais qui travaillait en tant qu’ouvrier agricole.
publié le 31 octobre à 19h00, Arnaud Enjourbault, 6Medias
