Jako, le perroquet d’un policier retrouvé trois ans après son évasion grâce à une drôle d’habitude
© Wikimedia commons - Un perroquet gris du Gabon.
Habitué à décliner son identité, le perroquet d’un policier municipal a retrouvé son maître trois ans après avoir profité du nettoyage de sa cage pour s’évader, relate La Provence.
Jako manquera sans doute de vocabulaire pour raconter sa folle histoire. Mais La Provence retrace les grandes lignes de la vie du perroquet gris du Gabon retrouvé grâce à un tic de langage. “Mon perroquet crie souvent son prénom”, avait expliqué à des collègues policiers le maître du volatile. Celui-ci avait pris la poudre d’escampette lors d’une séance de nettoyage de sa cage, installée dans une maison des quartiers nord de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône.
Son maître avait bon espoir de retrouver le fugueur, pucé et bagué. En effet, il reçoit vite un coup de fil et… une demande de rançon d’un montant de 2 000 euros. L’homme refuse de la verser et porte plainte. Le temps file et il craint de ne plus retrouver son Jako, maître siffleur et talentueux imitateur de voix et du bruit d’un micro-ondes.
Il n'est pas resté sur ses acquis
Et puis, la semaine dernière, une bonne nouvelle arrive enfin. Jako a été retrouvé dans une cage placée devant la vitrine d’une épicerie de nuit. Il a été débagué, mais en voyant des policiers arriver, Jako décline son identité. Il n’en faut pas plus pour mettre la puce à l’oreille de l’un d’eux. Celle de l’animal confirmera qu’il s’agit bien du “disparu”. “C’est comme un membre de ma famille, quand il répète ce que l’on dit, quand il refait les délires des enfants... Maintenant, il est enfin là, avec nous, il se réhabitue petit à petit”, explique son maître ravi à RTL. Mais celui-ci n’est sans doute pas au bout de ses surprises, car en trois ans, Jako n’est pas resté sur ces acquis. “Maintenant, il imite aussi les alarmes de voitures, ça, il ne le faisait pas avant”, annonce-t-il.
publié le 2 octobre à 11h58, Cathy Gerig, 6Medias
