Insolite

Insolite : 132 hamsters s’échappent dans un avion, immobilisé depuis cinq jours

© ANDBZ/ABACA

Un avion de la TAP Air Portugal est cloué au sol à l’aéroport de Ponta Delgada, dans les Açores, depuis mardi. En cause : 132 hamsters en cavale dans les soutes et la carlingue, selon BFMTV.

Panique à l’aéroport de Ponta Delgada, sur l’île de São Miguel dans l’archipel des Açores. Depuis mardi 12 novembre, un Airbus de la compagnie TAP Air Portugal est immobilisé après qu’une cargaison d’animaux, comprenant notamment 132 hamsters, a semé la pagaille, d'après BFMTV. Selon Correio da Manhã, les petits rongeurs se sont échappés de leurs cages endommagées, se dispersant dans les recoins de l’avion, des soutes jusqu’à la carlingue.

L’avion, parti de Lisbonne pour les Açores, transportait des passagers ainsi qu’une commande d’animaux destinée à une animalerie locale : hamsters, furets et oiseaux. Mais à l’arrivée, les cages contenant les hamsters étaient brisées, laissant les rongeurs s’échapper. Les équipes de l’aéroport ont immédiatement lancé une opération pour capturer les fugitifs, mais cinq jours après, 16 hamsters manquent encore à l’appel.

Pour des raisons de sécurité, la TAP a décidé de maintenir l’avion cloué au sol jusqu’à ce que tous les animaux soient récupérés. En parallèle, des vérifications minutieuses sont en cours pour s’assurer que les rongeurs n’ont pas causé de dégâts aux systèmes électroniques de l’appareil.

Une cargaison insolite et une chasse délicate, une situation évitable ?

Selon Correio da Manhã, la compagnie TAP Air Portugal avait refusé un premier transport de cette cargaison d’animaux avant d’autoriser son acheminement sur ce vol. Une décision qui soulève désormais des interrogations sur les protocoles de sécurité liés au transport d’animaux vivants.

Pour l’heure, la situation demeure en suspens, et l’avion ne pourra décoller qu’après avoir reçu le feu vert des équipes techniques. Une aventure pour le moins insolite qui retarde non seulement de nombreux vols, mais fait également sourire (ou grincer) les passagers et les équipes au sol.

publié le 17 novembre à 16h56, Orane Guisset, 6médias

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