Insolite

Haute-Savoie : un retraité obligé de se séparer de son coq qui chante trop fort

À Sallenôves (Haute-Savoie), il est connu des riverains depuis l’été 2023 : Caruso, un coq, réveille le voisinage qui doit faire appel à un conciliateur de justice. Selon France 3 Régions, le coq devra quitter son propriétaire.

Dans ce village de sept cents habitants, en Haute-Savoie, le coq Caruso sait faire parler de lui. Selon nos confrères de France 3 Régions, le gallinacé serait arrivé en juillet 2023 sur une parcelle agricole proche de plusieurs habitants. L’animal “appartient” à un retraité de 74 ans, François Avet. Sur un terrain prêté par un voisin, l’homme a décidé de créer un véritable potager où vivent plusieurs animaux. Or, le dernier arrivé, Caruso le coq, cause rapidement des problèmes au voisinage. En effet, son chant constitue une véritable nuisance sonore pour les voisins du potager. Son propriétaire François défend l’animal : “Il chante lorsque le soleil se lève, si un chien passe ou si une poulette lui fait de l’œil. Il fait son boulot de coq !"

Rapidement après son installation, les chants du coq provoquent des échanges houleux entre le voisinage et François : "J’ai reçu des remarques plus ou moins agréables. Un voisin m'a menacé en disant que si je laissais mon coq dans le champ, il ferait son boulot de chasseur…" explique le propriétaire de l’animal.

La justice a son mot à dire

Face aux remarques du voisinage agacé, la Mairie a été mise au courant et impliquée dans le litige. Elle communique : “La Mairie souhaite que cette situation s'apaise et éviter toute dérive. Nous sommes attachés au caractère rural de notre village et à tout ce qui le caractérise, y compris le chant d'un coq, poursuit l'adjoint. Toutefois, il s'agit d'un litige dans lequel le coq n'est qu'une partie du différend, et la situation doit être appréciée au regard de la globalité du contexte.”

La solution passe donc par un conciliateur de justice qui indique que les voisins étaient présents avant le coq : François devra donc se séparer de l’animal au 31 mars. Dépité, le retraité ne peut cacher sa peine : “Ça me fait tellement de peine… Je n'ai pas les moyens de me défendre devant un tribunal, ni de me payer les services d’un bon avocat, et encore moins de perdre un procès…”

publié le 19 janvier à 14h50, Thélio Courric, 6Medias

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