Essonne : la ville de Palaiseau condamnée à payer 16 000 euros de dédommagement à une famille pour… une soupe brûlante
© Pexels - À Palaiseau, un enfant de deux ans avait été brûlé au second degré par une soupe brûlante qui lui a été servie à la crèche. Il touche 16 000 euros de dédommagement.
En 2017, un enfant de deux ans avait été brûlé au second degré par une soupe brûlante qui lui a été servie à la crèche. Les parents réclamaient plus de 36 000 euros de dédommagements, mais au final, ils toucheront 16 000 euros de la part de la municipalité.
Le 16 septembre dernier, le tribunal administratif de Versailles a condamné la ville de Palaiseau (Essonne) à verser près de 16 000 euros de dédommagements à un enfant de deux ans et ses parents. Sept ans auparavant, en 2017, le bambin avait été victime de “brûlures au second degré au menton et à la partie supérieure du sternum”, précise le tribunal, d'après Actu.fr.
Initialement, les parents de l'enfant avaient saisi la justice en 2022 et demandaient alors plus de 36 000 euros de compensations. Le montant final a donc été revu à la baisse lors du jugement validé en septembre dernier. Dans le détail, l’enfant percevra plus de 11 000 euros au titre des “souffrances endurées”, de son “préjudice esthétique” et de la “persistance d’une cicatrice hypertrophique”, rapporte la source. De plus, les parents recevront 2 673 euros de dédommagements et près de 1 800 euros de frais de justice.
Le reste de la famille ne sera pas indemnisé
La famille de la victime espérait peut-être toucher le gros lot avec cette affaire, mais la justice en a décidé autrement. Seuls l’enfant et ses deux parents seront indemnisés à la suite de cette affaire. Des demandes de compensations aux noms des grands-parents, ainsi que des frères de la victime, avaient été stipulées mais ne seront pas acceptées.
Par ailleurs, la responsabilité de la ville de Palaiseau a été reconnue dans cette affaire par l’intermédiaire de l’employé de crèche qui a servi la soupe. Ce dernier a “commis une faute de nature à engager la responsabilité de son employeur”, précise le compte-rendu du tribunal administratif de Versailles.
publié le 12 novembre à 13h50, Allan Doisneau, 6Medias