Insolite

Espagne : le plus vieux vin du monde découvert dans une tombe romaine millénaire

© Europa Press/ABACA /Photo d'illustration

Des chercheurs de l’université de Cordoue en Espagne ont révélé mardi 18 juin dans la revue scientifique Journal of Archaeological Science leur découverte du vin le plus vieux du monde, conservé dans une tombe romaine millénaire.

C’est une découverte historique pour les chercheurs de l’université de Cordoue en Espagne. Comme l’explique The Guardian dans son édition du mardi 18 juin, les chercheurs ont trouvé le plus vieux vin du monde dans une tombe romaine millénaire en Espagne. Ils ont publié leur découverte dans la revue scientifique Journal of Archaeological Science.

La trouvaille remonte à 2019, quand une famille du sud de l’Espagne, à Carmona, a découvert la vieille tombe romaine en réalisant des travaux dans leur maison. La tombe était bien cachée dans la roche, ce qui lui a permis de rester intacte et à l’abri des pilleurs pendant tous ces siècles. La famille a alors contacté les archéologues de la ville qui ont pu procéder aux fouilles. La tombe contenait huit niches funéraires, dont six avec des urnes. Dans l’une se trouvait le vin d’une couleur d’origine "brun rougeâtre" en raison des réactions chimiques survenues dans les 2 000 ans après qu’il a été versé.

Un vin qui se rapproche des vins locaux actuels

Après une analyse chimique, il a été montré que le vin découvert possédait "sept polyphénols de vin", indique le chercheur Ruiz Arrebola au Guardian. "Nous avons comparé ces polyphénols avec ceux des vins de cette partie de l’Andalousie – et ils correspondaient", ajoute-t-il. D’autres analyses ont ensuite révélé que ce vin très vieux est du vin blanc. "Le vin s’est avéré être assez similaire aux vins d’ici en Andalousie : Montilla-Moriles, vins de type sherry de Jerez et manzanilla de Sanlúcar", illustre aussi Ruiz Arrebola. Pour célébrer cette découverte, les chercheurs ont goûté "un petit peu" du breuvage. Verdict ? "Ce n’est pas du tout toxique – nous avons fait l’analyse microbiologique", affirme Ruiz Arrebola qui n’a pas pour autant goûté le vin !

publié le 20 juin à 15h06, Capucine Trollion, 6Medias

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