Insolite

D’un bar tabac aux soins pour cochons, l’étonnante reconversion d’une Bretonne

Depuis l'été 2023, une Bretonne de 46 ans, s'est reconvertie. Alors qu'elle est en train de vendre son bar tabac, elle a fait le choix de se lancer dans la pédicure pour cochons, a indiqué La Dépêche, jeudi 8 février.

Une reconversion hors du commun. À 46 ans, une Bretonne a complètement changé de métier. Propriétaire d'un bar tabac à Brest (Finistère), elle a fait le choix à l'été 2023, de mettre en vente son commerce, pour devenir "pareuse" pour cochons, c'est-à-dire qu'elle coupe et lime les sabots des cochons. Selon la quadragénaire, elle est la seule à faire ce métier en France, a fait savoir La Dépêche, qui s'est fait l'écho de son histoire.

Mais l'histoire a commencé en juin 2020. Déjà propriétaire de deux chiens, elle décide sur un coup de tête d'adopter un cochon, nommé Couscous qui, depuis, pèse près de 60 kg. Et la Bretonne passe son temps avec l'animal, dans son appartement ou dans son bar : "Il dort dans mon lit (...). Enfin, c'est moi qui dors dans son lit, parce que si je bouge trop, il râle et il peut même aller jusqu'à me pincer", raconte-t-elle au quotidien régional.

Une reconversion qui fonctionne

Désormais, la femme de 46 ans veut faire de sa passion son métier. Et son carnet d'adresses est déjà bien rempli, avec plus de deux cents clients à travers toute la France : "Tous les gens que je rencontre sont super sympas, super accueillants." Formée par une Néerlandaise, elle se déplace désormais dans l'Hexagone avec son fourgon, ses deux chiens et Couscous : "Dans le Sud, j'ai fait 5 500 km et quarante-trois cochons", indique-t-elle.

Comme elle l'explique, la Bretonne veut "apporter quelque chose au bien-être animal", en s'occupant des sabots des cochons : "Au bout d'un moment ça pousse tellement que le cochon devient handicapé". Et d'ajouter : "Il n'y a pas longtemps, j'ai coupé les défenses d'un cochon : ça lui rentrait de trois centimètres dans la joue." Son but : redonner au cochon domestique, qui peut vivre entre quinze et vingt ans, une démarche de porcelet.

publié le 9 février à 16h30, Guillaume Dosda, 6Medias

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