Insolite

Cette entreprise rémunère ses stagiaires très généreusement

Un fonds d'investissement américain rémunère ses stagiaires près de 20 000 euros par mois, rapporte Ouest-France, mais seuls quelques élus ont eu le privilège d'avoir été sélectionnés.

En France, la gratification pour un stagiaire est très réglementée. Son montant est fixé dans la convention de stage et est égal au minimum à 4,05 euros de l’heure, selon le Service public. En un mois, un stagiaire peut donc recevoir un salaire net 623,70 euros. Mais dans certains pays, les règles sont bien différentes et un stagiaire peut recevoir bien plus. C'est le cas aux États-Unis, avec parfois des rémunérations plus qu'alléchantes. En se basant sur une information de Bloomberg, Ouest-France nous rapporte le cas du fonds d'investissement Citadel.

Pour participer à un programme de formation d'environ onze semaines, des étudiants-stagiaires vont avoir la chance d'être rémunérés 19 200 dollars, soit environ 17 930 euros. Mais attention, leur nombre est limité. Triés sur le volet, ils ne sont que quatorze sur les 69 000 candidats à avoir été sélectionnés. Et ce stage pourrait leur ouvrir des portes, car cette société de 1 900 employés, fondée en 1990, qui gère 53 milliards d'euros d'actifs, pourrait à terre les embaucher. Pour être payés 120 dollars de l'heure, ces étudiants devront se mettre dans la peau d'un courtier, faire des simulations de négociation ou écrire des codes informatiques.

Recruter la prochaine génération d'experts

Il va sans dire que pour toucher une telle somme chaque mois, il ne s'agit pas d'un simple stage d'observation. Citadel compte recruter la prochaine génération de ses employés, soit des "experts en mathématiques et en informatique", selon Bloomberg. C'est même le fondateur du fonds d'investissement, Ken Griffin (multimilliardaire), qui a sélectionné les dossiers. Citadel n'est pas une entreprise inconnue. Rien qu'en 2022, la société a généré "seize milliards de dollars de bénéfice pour ses clients, alors que les marchés financiers connaissaient l'une des pires années de leur histoire", assurait le quotidien Le Temps. Et même au début de la pandémie de Covid-19, elle affichait des résultats qualifiés d'"impressionnants". Elle aurait cependant un gros taux de rotation dans ses locaux de Chicago.

publié le 6 septembre à 17h16, Xavier Martinage, avec 6Medias

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