Agriculteurs en colère : une commune de Dordogne installe un sapin de Noël militant... à l'envers !
© Pexels - Un sapin "renversé" pour militer avec la cause agricole
À l’approche des fêtes de Noël, la commune de Pomport (Dordogne) décore ses rues et édifices. Cette année, le sapin est "renversé", en clin d'œil à la mobilisation agricole, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine.
Dans la commune de Pomport (Dordogne), la municipalité se prépare aux fêtes de fin d'année en installant diverses décorations dans ses rues. L'une d'entre elles fait écho à l'actualité nationale puisque le sapin de Noël de cette année sera "renversé", en référence à la colère des agriculteurs, détaille France 3 Nouvelle-Aquitaine.
Un symbole qui rappelle celui des panneaux d'affichage des villes et communes sur les bords des routes, renversés par les agriculteurs en signe d'opposition aux mesures gouvernementales. Ce clin d'œil de la commune prend encore plus de sens, au moment où le monde agricole se rassemble, ce lundi 18 novembre partout en France, pour exprimer son opposition au traité de Mercosur et dénoncer les conditions de travail des agriculteurs.
Le thème trouvé durant l'été
Interrogé sur cette initiative par France 3 Nouvelle-Aquitaine, l'adjoint au maire de Pomport confie le processus de réflexion : "À partir du mois d'août, on commence à se creuser la tête pour trouver un nouveau sapin et après ça fait boule de neige." Cette année, c'est donc l'idée du sapin "renversé", le sommet à l'envers et le tronc vers le haut, qui a été sélectionnée. C'est "venu naturellement", explique l'adjoint au maire. "Au départ, il y a eu cette initiative de renverser les panneaux, la tête à l'envers, car on ne sait plus trop où on en est."
En plus d'une dimension militante assumée, ce sapin est aussi un événement rassembleur pour la commune et ses habitants. Tous ceux qui souhaitent participer à sa conception ou son montage sont les bienvenus. De plus, l'arbre utilisé est mourant et menaçait une habitation, il a donc été déplacé et ses branches ajoutées une à une.
publié le 18 novembre à 11h58, Allan Doisneau, 6Medias