Les paiements en ligne par carte bancaire sur le point de disparaître ?
© Pixabay - Les paiements en ligne se feront probablement sans carte à l'avenir.
Jugé fastidieux et trop peu sécurisé, le paiement par carte bancaire pour ses achats en ligne pourrait peu à peu disparaître, rapporte Le Journal du Net. Les réseaux de cartes bancaires souhaitent lui substituer la méthode de la tokénisation, censée être plus sûre.
Alors que l'argent liquide se raréfie, ce sont les paiements par carte bancaire qui pourraient bientôt disparaître - en tout cas en ligne. Pour l'heure, ils représentent encore 84 % des achats sur Internet, d'après la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance). Mais cette méthode, relativement fastidieuse, présente aussi l'inconvénient de ne pas être entièrement sécurisée. En témoignent les nombreux cas de paiements frauduleux, lorsque les identifiants sont récupérés par des cybercriminels, note Le Journal du Net.
Si d'autres options existent déjà, notamment celle des portefeuilles électroniques, elles restent peu utilisées et ne font pas toujours le bonheur des réseaux de cartes bancaires. De quoi pousser Mastercard à miser sur une autre technologie : celle de la tokénisation. Pour payer, le consommateur se verra fournir un jeton numérique sécurisé à usage unique ou limité dans le temps, précise le média. Un moyen de ne pas exposer son numéro de carte. Déjà éprouvée, cette méthode existe depuis 2014 et son usage s'étend de plus en plus.
Une méthode généralisée dès 2030 ?
Un nouveau standard pourrait aussi être déployé prochainement par les réseaux de cartes, d'après MoneyVox. Avec le "click to pay" ("cliquer pour payer"), un simple clic donnera accès à son portefeuille numérique depuis la page de paiement d'un site. Il suffira ensuite de sélectionner la carte avec laquelle on souhaite payer. Un jeton et un cryptogramme seront alors fournis automatiquement au commerçant. Ces tokens de paiement pourraient se généraliser rapidement. Mastercard espère y parvenir d'ici 2030.
publié le 1 août à 16h50, Emmanuel Davila, 6Medias