Faits divers

Yvelines : un chauffeur de bus se trompe d'itinéraire et laisse 26 enfants au mauvais endroit

Un conducteur de transport scolaire a récemment déposé plusieurs adolescents à 8 km de leur collège, dans l’Essonne. Un incident qui s’inscrit dans le cadre d’un changement d’opérateur, à l’origine de plusieurs dysfonctionnements, comme le rapporte France 3 Régions.

Une mésaventure qui ne passe pas auprès des parents. Un conducteur de transport scolaire a récemment déposé 26 adolescents à 8 km de leur collège, avant de quitter les lieux. La scène s’est récemment déroulée entre les Yvelines et l’Essonne, au sud-ouest de Paris, à bord de la ligne 4 gérée par la Régie autonome des transports parisiens (RATP), comme l’a rapporté France 3 Régions le 24 janvier.

Après avoir raté une intersection, le chauffeur a continué son trajet jusqu’au lycée de Limours, dans l’Essonne. Problème, l’établissement est distant de 8 km du collège des Trois moulins, à Bonnelles, où sont scolarisés les adolescents passagers. Selon certains parents d’élèves, l’agent n’a pas effectué de détour. "Aux parents de venir les chercher… C’est le genre de comportement qui provoque la colère", a déploré sur X (ex-Twitter) le journaliste Brice Couturier, dont la fille était présente dans le bus.

Un changement d’exploitant aux sources des problèmes

Depuis le 1er janvier, la ligne 4 de transport scolaire de la RATP fait l’objet de nombreuses critiques en raison d’une accumulation d’incidents. Un parent a expliqué auprès de France 3 Régions que "des retards" étaient observés en raison de "chauffeurs (…) qui ne connaissent pas le parcours". Ces récents dysfonctionnements résultent d’un changement d’opérateur.

La société Transdev Sud-Yvelines est devenu l’exploitant du réseau à la place de SAVAC, dont le climat social s’est dégradé ces derniers mois. Plusieurs salariés ont démissionné. Pourtant, certains devaient être transférés à Transdev. Au total, "28 conducteurs" ont déjà été recrutés par le nouvel exploitant. Mais les carences persistent. De quoi courroucer les parents d'élèves, qui envisagent de déposer une plainte.

publié le 29 janvier à 11h40, Antoine Grotteria, 6Medias

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