Viols de Mazan : le procès suspendu jusqu’à lundi à cause de l’état de santé de Dominique Pelicot
© Coust Laurent/ABACA - La cour criminelle du Vaucluse a suspendu le procès des viols de Mazan à cause de l'état de santé du principal accusé.
Les débats ont été suspendus jusqu'au lundi 16 septembre, a annoncé le tribunal d'Avignon. Le procès ne reprendra pas sans le principal accusé, rapporte Ouest-France.
Le procès des viols de Mazan, où comparaissent 51 hommes pour avoir violé une femme droguée par son mari, est suspendu jusqu’au lundi 16 septembre. La décision a été prise par la cour criminelle du Vaucluse, en raison de l’état de santé de Dominique Pelicot, principal accusé et mari de la victime, jeudi 12 septembre, rapporte Ouest-France.
Malade depuis plusieurs jours, l’homme de 71 ans était absent de la cour depuis lundi 9 septembre. Le retraité souffrirait de douleurs intestinales liées à une infection. Mercredi, il a fait une brève apparition sur les bancs des accusés, mais visiblement affaibli et “titubant” avec une canne, il a rapidement été autorisé à quitter le box des détenus.
L'affaire renvoyée en cas d'absence prolongée
Une expertise médicale a été ordonnée. Le médecin a ainsi “confirmé la nécessité d’une dispense ce jeudi et demain vendredi, la mise en place d’un traitement adapté, avec une possible hospitalisation, et une date de sortie possible lundi”, a indiqué Roger Arata, le président de la cour à l’ouverture d’audience, jeudi 12 septembre. Le procès ne reprendra pas sans Dominique Pelicot. Le président de la cour précisant que l’affaire serait “renvoyée”, si le septuagénaire devait être “durablement indisponible”.
Le procès hors-norme qui a débuté lundi 2 septembre doit se terminer le 20 décembre. Le principal accusé, Dominique Pelicot, devait être entendu pour la première fois cette semaine avant l’audience de son ex-épouse, Gisèle Pelicot, ainsi qu’une partie des parties civiles, dont les deux fils du couple. Après ces témoignages, la cour criminelle devrait finir l'examen du premier groupe de quatre coaccusés, sur 50 au total.
publié le 12 septembre à 17h35, Emma Allamand, 6Medias