"Violeur à la trottinette" à Grenoble: un homme mis en examen
© Capture d'écran Google Street View - C’est de lui-même que le suspect se serait présenté au commissariat, avant d’être immédiatement placé en garde à vue.
Alors que, vendredi 5 avril, un suspect a été interpellé dans le cadre de l'enquête sur la série d'agressions sexuelles et de viols qui se sont produits à Grenoble (Isère) et dans les localités alentour, l’homme a été mis en examen pour "viols" ce dimanche 7 avril.
Selon l’avocat de l’auteur présumé d’une série d’agressions sexuelles et de viols à Grenoble, l’homme a été mis en examen pour deux viols et une tentative de viol, ce dimanche 7 avril en fin d’après-midi. Il avait été déféré devant un juge d’instruction ce même jour en début de journée.
Samedi 6 avril, le Dauphiné libéré annonçait que le jeune homme, âgé de 22 ans et domicilié à Fontaine (Isère), avait été interpellé par les enquêteurs du Service local de police judiciaire (SLPJ), avant d’être placé en garde à vue. Dans le détail, il est suspecté d’être l’auteur de sept agressions de jeunes femmes - dont deux viols et une tentative de viol - entre le 8 février et le 16 mars derniers, à Grenoble et dans l’agglomération de la ville. Le 29 mars, une information judiciaire avait été ouverte pour les faits précédemment évoqués, et de nombreux moyens avaient été déployés pour retrouver le "violeur à la trottinette".
Un teint pâle, des cheveux roux, une corpulence normale
C’est précisément sur un engin de ce type que, depuis plusieurs semaines, un suspect créé la psychose dans la capitale iséroise et ses alentours. Les victimes, des femmes âgées de 20 à 30 ans, ont toutes décrit le même mode opératoire : intégralement vêtu de noir sur sa trottinette de la même couleur, un jeune homme d’une vingtaine d’années, de type européen mesurant, environ 1m70, avec des yeux marron, un teint pâle, des cheveux roux et une corpulence normale, suivrait ses victimes à la nuit tombée, avant de les agresser, souvent sous la menace d’un couteau.
Le dossier instruit par un juge grenoblois pourrait s’étoffer d’une huitième affaire : en décembre 2023, une jeune femme qui a déposé plainte le 4 avril dernier pourrait avoir été victime du même homme. C’est en tout cas ce qu’elle affirme. Selon nos confrères, le suspect serait déjà connu des services de police pour quelques faits mineurs. C’est de lui-même qu’il se serait présenté au commissariat, avant d’être immédiatement placé en garde à vue. Les résultats des analyses ADN réalisées par les forces de l’ordre ont permis d’établir une correspondance avec l’une des victimes de viol.
publié le 7 avril à 20h22, Nathan Hallegot, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias
