Faits divers

Un corps démembré découvert à Paris, ce que l'on sait

Le corps démembré d'un homme a été découvert dans une valise en partie calcinée et laissée à l'abandon sous le pont d'Austerlitz à Paris. Un homme âgé de 34 ans s'est rendu à la police ce dimanche pour avouer le meurtre. Il serait l'auxiliaire de vie d'une personne handicapée avec qui il aurait eu un différend.

Les pompiers ont fait une macabre découverte, samedi 11 mai, dans la soirée. Appelés vers 22 heures pour un feu de poubelle voie Mazas, sous le pont d'Austerlitz, situé dans le 12e arrondissement de Paris, les secours, accompagnés des agents de la protection civile, se sont aperçus que l'objet en feu était une valise.

Une fois les flammes éteintes, ils ont découvert qu'elle contenait un cadavre en partie démembré, rapporte Le Parisien ce dimanche 12 mai. La police a été alertée, avant de procéder à la mise en place d'un périmètre de sécurité.

Un différend à l'origine du drame

D'après l'expertise scientifique, il s'agit du corps d'un homme adulte, ou du moins ce qu'il en reste puisque les membres inférieurs ont été coupés. Le quotidien fait savoir que d'autres restes du cadavre ont été récupérés, un peu plus tard, dans des sacs laissés à proximité.

L'identité de la victime est encore inconnue, mais le parquet, qui confirme l'effroyable découverte, a ouvert une enquête pour meurtre, confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris. Selon les premiers éléments de l'enquête à la suite d'une autopsie du corps réalisée dimanche, la victime était tétraplégique. D'après l'Institut médico-légal, celle-ci aurait par ailleurs été tuée à mains nues.

Une version du médecin légiste qui accrédite les aveux faits par un homme quelques heures plus tôt. Âgé de 34 ans, il s'est présenté de lui-même aux services de police de la Défense (Hauts-de-Seine) dans la matinée ce dimanche, indiquant être l'auteur des faits, rapporte BFMTV. Il a depuis été placé en garde à vue. D'après les informations d'Europe 1, ce dernier aurait indiqué aux policiers être l'auxiliaire de vie d'une personne en situation de handicap. Un différend entre les deux individus serait ainsi à l'origine de ce terrible drame.

publié le 12 mai à 21h06, Sophie Eygue, Philippine Rouviere Flamand et Kévin Comby, 6Medias

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