Un an après la mort de Thomas à Crépol, "la tension est toujours aussi vive" selon la maire de Romans-sur-Isère
© Photo Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA
Un an après la mort de Thomas, poignardé lors d'un bal dans le village drômois de Crépol, "les plaies sont pleinement ouvertes" selon la maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, interrogée par Franceinfo samedi 16 novembre.
"C'est quelque chose qui est dans les esprits quotidiennement, c'est un poids qui est là". Près d'un an après la mort de Thomas, jeune rugbyman poignardé à mort lors d'un bal de village à Crépol, dans la Drôme, la maire de Romans-sur-Isère, grande ville des environs, témoigne d'une ambiance toujours tendue auprès de nos confrères de Franceinfo, samedi 16 novembre.
"La tension est toujours aussi vive, les plaies sont pleinement ouvertes", considère l'édile de la commune où le jeune homme de 16 ans était né, scolarisé et jouait au rugby. Cette tension a été "ravivée" par la mort de Nicolas, jeune homme de 22 ans, lui aussi originaire de Romans-sur-Isère et joueur de rugby dans le même club que Thomas et qui a été tué par balles devant une discothèque début novembre en Ardèche.
Des "faits de société"
"Ce ne sont pas des faits divers, mais des faits de société", estime Marie-Hélène Thoraval, "et quand je regarde l'actualité depuis un an, j'ai bien peur que cette actualité me donne raison". La maire de Romans-sur-Isère a assuré "partager" les "mêmes problématiques qui sont celles du territoire national" avec des "zones de non-droit et une montée de la violence" dans sa ville, conjuguées au "phénomène du narcotrafic". À cette heure, l'auteur du coup de couteau ayant entraîné la mort de Thomas n'a toujours pas été identifié.
publié le 16 novembre à 15h12, Adèle Delaunay, 6Medias