Faits divers

Tuerie de Chevaline : l’enquête relancée par de nouvelles expertises ADN

© Dargent Vincent/ABACA/Photo d'illustration - La gendarmerie près du lieu de la tuerie de Chevaline en 2012 (illustration)

D’après les informations de RTL mercredi 29 mai, le pôle cold-cases de Nanterre, qui travaille sur les affaires criminelles non élucidées, a relancé l’enquête de la tuerie de Chevaline perpétrée en 2012. Des vêtements et d’autres éléments sont en cours d'analyses pour découvrir des traces d’ADN.

L’enquête sur la tuerie de Chevaline, perpétrée le 5 septembre 2012, vient d’être relancée. RTL révèle mercredi 29 mai que de nouvelles expertises ADN sont en cours sur des vêtements et des éléments qui ont été trouvés sur la scène du crime. Le pôle cold-cases du tribunal de Nanterre, qui travaille sur les affaires criminelles non élucidées, chargé de l’affaire, espère ainsi identifier de nouvelles empreintes exploitables.

L’affaire pourrait donc prendre un nouveau tournant, douze ans après le meurtre de trois membres d’une famille britannique et d’un cycliste sur le parking d’une route forestière en Haute-Savoie sur le territoire de Chevaline. Les deux filles de la famille, âgées de 4 et 7 ans au moment des faits, avaient miraculeusement survécu.

Des mégots, une arme et une tenue analysés avec les nouvelles technologies

Au total, une dizaine de mégots trouvés sur le parking font partie des scellés. D’après les informations de RTL, la juge d’instruction Sabine Khéris, a décidé d’envoyer pour des analyses plus poussées deux mégots. La tenue que portait Sylvain Mollier, le cycliste abattu de cinq balles, va aussi de nouveau être analysée par un laboratoire spécialisé, tout comme son casque et ses chaussures. Si l’arme du crime, un Luger P06-29, a été emportée par le tueur, un petit morceau des plaquettes de la crosse, a été retrouvé sur le parking. C’est le dernier élément qui est reparti au labo pour des analyses, souligne RTL.

Les empreintes exploitables qui seront trouvées seront envoyées au FNAEG, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques, afin de trouver une correspondance avec un ADN déjà répertorié.

publié le 29 mai à 10h05, Capucine Trollion, 6Medias

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