Trafic de drogue : un collège de Marseille criblé de balles, une réunion en urgence au gouvernement
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Un collège de Marseille, proche d'un point de deal, a décidé de fermer ses portes temporairement après la découverte d’impacts de plomb au sein de l’établissement. Le gouvernement se saisit du problème, relate Le Figaro jeudi 26 septembre.
Réunion d'urgence au ministère de l'Éducation nationale avec sa nouvelle ministre Anne Genetet. Une réunion portant sur la "sécurisation des établissements scolaires" a été convoquée, quelques jours après la fermeture temporaire d'un collège de Marseille, situé à proximité d'un point de deal et visé par des impacts de plomb, relate Le Figaro ce jeudi 26 septembre.
"Plus de 80 impacts de plomb (ou de balles qui pourraient être anciens et liés à des tirs au plomb, NDLR) sur les fenêtres des salles de classe du collège Stéphane Mallarmé à Marseille, des faits totalement inacceptables", a dénoncé mercredi soir sur le réseau social X la ministre, exprimant son "total soutien à la communauté éducative, aux parents et aux élèves".
Droit de retrait
Les enseignants de cet établissement situé dans les quartiers nord de Marseille ont exercé leur droit de retrait, mardi, face à des "dangers graves et imminents liés à un défaut de protection et de mise en sécurité des élèves et des personnels du collège", selon un communiqué de presse du personnel cité par Le Figaro. La ministre Anne Genetet et son ministre délégué à la Réussite scolaire et à l'Enseignement professionnel, Alexandre Portier, ont annulé ce qui devait être leur premier déplacement officiel, jeudi matin en Seine-et-Marne, pour une réunion avec tous les directeurs d'administrations centrales. La ministre de l'Éducation nationale a promis que "tout [était] mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ces faits inadmissibles", qui "doivent être sévèrement punis".
Jeudi 26 septembre, Pierre-Édouard Colliex, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, a déclaré que la police "sera présente tant que nécessaire" pour sécuriser le périmètre de l'établissement scolaire. "On ne va pas abandonner le terrain, il est hors de question de laisser l'idée que la police ne serait pas présente du côté du corps enseignant et de la communauté éducative se répandre", a-t-il poursuivi devant les médias, dont BFMTV.
publié le 26 septembre à 15h54, Adèle Delaunay, 6Medias