Faits divers

Tours : des adolescentes tabassent une jeune fille de 14 ans en filmant leur méfait

© Capture d'écran Google Street View - Ce sont des messages échangés sur un groupe Snapchat, ponctués de menaces et d’insultes, qui auraient motivé cet incident violent.

Mercredi 3 avril, une adolescente de 14 ans a été violemment prise à partie par cinq jeunes filles qui étaient inscrites dans le même établissement scolaire. Rouée de coups, la victime a eu le nez cassé et s’est vu prescrire sept jours d’incapacité totale de travail, précise France Bleu.

Une agression filmée. Mercredi 3 avril, dans le quartier du Beffroi à Tours-Nord (Indre-et-Loire), une adolescente de 14 ans a été rouée de coups par une bande de filles âgées de 11 à 15 ans, après être tombée dans un guet-apens organisé par l’une d’entre-elles. Ce sont des messages échangés sur un groupe Snapchat, ponctués de menaces et d’insultes, qui auraient motivé cet incident violent. Selon la procureure de la République de Tours, le motif était complètement en décalage avec le déchaînement de haine qui s’est produit, détaille France Bleu.

"Happy slapping"

L’agression n’a pas seulement été filmée, elle a été diffusée sur les réseaux sociaux. Projetée au sol par les cinq autres adolescentes qui fréquentaient le même établissement scolaire, la victime a reçu, au visage et sur le reste du corps, des coups de poing et de pied, ainsi que des gifles. En outre, l’adolescente de 14 ans a eu le nez cassé et s’est vu prescrire sept jours d'incapacité totale de travail. La bande d’agresseuses présumées en aurait également profité pour subtiliser à sa victime ses bottes, son téléphone ainsi que d’autres objets.

Dans l’après-midi du 5 avril, quatre des cinq jeunes filles qui ont porté les coups ont été déférées au parquet de Tours. Et au cours des prochaines semaines, elles seront jugées pour vol avec violences en réunion et pour diffusion de l'enregistrement d'images relatives à la commission d'une atteinte à l'intégrité d'une personne. Sur les réseaux sociaux, la diffusion d’images de ce type porte un nom : il s’agit du phénomène du "Happy Slapping". La dernière assaillante présumée, seulement âgée de 11 ans, sera prise en charge par un juge des enfants.

publié le 6 avril à 09h49, Nathan Hallegot, 6Medias

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